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BellegardejjesAnnales du, camt$t yewïssini une Mistoiretd’Avignon^ et, en, manuscrit,’plu7 sieurs vjes’de saints personnages., ,.,. :

CAMB18ERIE s. t. (kan-bi-ze-irî) ; Echange^

vente. || Vieux mot. -n.^^’— ■>■

CAMBISTE s, m.., (kan, —b, i-.ste ; — de J’ital. cambiOf change), pànijùtër’.qu.i se livre aux opérations de çhaoge.’ll ce jiiôi à vieilli ; on dit aujourd’hui agent 0%’cha^ge,’X. A.6bnt..

CAMBIUM s. m ;’(kan-bi-om.^-du bas lati cambio, je change).’Bot. Noiw donné aux tissus en voie de for-mation ; et1 lorsqu’ils : sont encore mous et gélatineux’. Se dit ^particulièrement du tissu nouveau qui se fo^mc tousies ans entre le bais et l’écoree, et se change en deux eouehês,’l’une ligneuse, l’autre oorticale ; Le cahuium a l’apparence d’un-mucilage ; (Duhamel.) Le cambwh ; est un véritable tissu à l’état naissant, (A. Richard.)

•^-’Ëiicyci. Bot ;’On a donné le nom de cambium^ dû bas.latin eawbiare, changer, à « ne matière mùciià ; gineuse qu’onaregardée comme l’origine, le premier état, la matrice, en quelque sorte, des nouveaux tissus qui Se farinent dans tes êtres organisés ; C’est surtout/en botanique que l’on à usé et abusé de c, e terme, donlUa signification et la valeur soift encore loin d’être bien déterminées. C’est spr/là tige et la racine des arbres que le 'kàmbfuni’a été plus particulièrement étudié. Chacun’W pu remarquer qu’au printemps, lorsque la sève recommence à àeWèWe 'en mouvement, l’écoree dos jeunes rameaux adhère fort peu au bois sous-jaêent. èi on l’eiilëVe, ce qui peut se faire trës-faeilempnti’ori trottyé en dessous un liquida muciliïginéux,’qui,’suivant l’expression très-juste de Richard,’paraît en mênie temps1 réunir et sépïiréf l’écoree et le bois":c’est le éambium, qùî joue, d’après la plupa’rt des physiologistes, un rôle considérable dans lès phénomènes déla vié des’végétaux, et surtout daris l’accroissement dés tiges, mais que plusieurs ont regardé & tort’comme fin liquide è’xtravasé, dont’l’apparition accidentelle n’a lieu que si l’on met a nu Une partie du végétal1 en train de s’accroître. « Pour-moi’, dit Duhamel, je crois que la substance mucilagineuse, Ou le cambium végétal qu’on trouve entrél’écoree et le bois, n’est pas un suc ex » travasé, mais un cambium aussi’bien organisé que-celui qu’on aperçoit dans les plaies— des animaux, lorsqu elles se cicatrisent. Je oe puis imaginer qu’une liqueur éxtravasée puisse produire un corps organisé; et il me parait plus naturel dé croire^ avec G.rew,’qu’il se développe entre le bois et> l’écoree "des vaisseàux’et du tissu cellulaire, et-que ces substances, extrêmement remplies de sucs, sont au^si tendres que les vaisseaux Iqs p.ius meus des animaux. jSi, 1e. cambium a..l’apparence d’un mucilage, on n’en doit.pas]conclura qu’il n’est pas organisé, »,……

D’après’Mirbel, le combiwn n’est’d’abord q*i’ùn’mucilagé amorphe et. homogène. Il passe ensuite a l.’^tat de cambium globuleux ; dans cette première ébauche d’organisation, il figure un amas de globules étroitement unis entre eux. 11. devient ensuite cambium gïobulç^ cellulaire, et laisse voir au centre de chaque globule un point obscur, indicé d’une cavité

2ni s’ac’croH d « .plus, en plus. Enfin, dans son tat définitif, toute trace de mucilage disparaît ; c’est alors le cambium ceUfiteux, formé, par un tissu cellulaire continu, qui, h son tour, donnera naissance aux ùtrieules, aux fibres et aux vaisseaux. Le cambium, ou rçmtière régénératrice., suivahf-ce physiologiste, est l’alliance, mais non là confusion d’un’organisme naissant, prodùiï d’un organisme antérieur, joint à un sue1 alimentaire qui pénétre incessamment la masse du jeuné tissu, et l’accroît par la’nutrition.

Le cambium se dépose de— diverses manières dans les différentes parties du végétal, et sert à l’accroissement latéral des organes ; c’est lui qui produit, entre le bois et l’écorce de nos arbres, les nouvelles couches ligneuses qui augmentent tous les ans le diamètre ! de la tige. D’après Richard et quelques autres botanistes, le cambium est le produit du latex ou des sucs élaborés qui circulent dans le végétal, mais, presaue uniquement dans la zone intérieure de l’écoree, en se répandant de proche en proche dans tous les organes en contact avec cette partie ».

Le cambium joue un rôle important dans deux opérations très-usitées dans l’arboriculture et le jardinage:la greffe et le bouturage. C’est par l’intervention, du cambium. que la branche ou le bourgeon greffés reprennent une vie nouvelle ; cette opération ne peut s’accomplir que par la rencontre et là soudure du cambium de l’ente avec celui du pied mère. De même, pour qu’une bouture s’enracine, il faut que du cambium se forme à sa base. Si Ton met en terre, a une époque convenable et avec toutes les précautions requises, des portions de branches ligneuses ou herbacées, un mouvement séveux s’établit, des sucs nourriciers s’élaborent dans les feuilles, » u à leur défaut dans la jeune écorce, ils descendent de proche en proche de la partie supérieure à la partie inférieure, et alimentent le tissu qui produira ensuite le cambium. Ce.tissu naissant débordera à la base, soit immédiatement sous la forme de racines, soit sous celle de mamelons gélatineux, qui plus tard, devenant utriculaires, formeront un bourrelet et produiront des racines. On peut assister a la production de ces divers

US’/’;.,’—,’(■’< -lo-l.*. li, —; ■ « , ./ « *’ » ’•■’•.’ï —*

phénomènes en observant attentivement des boutures faites dans un vase àeLverre rejnpfi d|eau. Nous ne démons pas dissîniuler toutefois que cette théorie*du càmbïum à’été, dans’ces derniers temps, fortement battue en brèche par les travaux dû Gaudichaud sur l’accroissement des végétaux. •

C 4MB LITE, CAMBISTE, ÇAMBÈTB pu

eAMBvUSltfS, ro’i dê’Lyâïe, qui vivait’vers 1400 avant Jésus-Christ. Les historiens qui Se sont occupés de ces temps’éloignés racontent que ce. priricè, « ayantQffen’sô : les dieux, fut tourmenté d’une faim dévorante que rien : ne pouvait satisfaire. Une nuit, il se jeta sur sa jeune femmé, qui dormait à côté de lui, et la mangea tout entière, à l’exception d’un bras. A son réveil, lorsqu’il aperçut ce triste reste de celle qu’il avait aimée-, il devint fou de-désespoir, courut au-temple,. ei, —,’aprês avoir maudit les dieux, se perça de son épée.

CAMBO s. m. (kan-bo). Comm. Sorte de thé très*parfumé, de couleur violette,

CAMBO, bourg et commune de France (Basses-Pyrénées), arro-nd. et & 20 kilom. S, —E. de Bayonne, sur une colline escarpée de la rive gauche de la Nive ; 1, 467 hab. Fabrique de chocolat ; ruines d’une— an^ cienne forteresse. Eaux thermales, sulfatées, calcaires et, ferrugineuses, connues dès le xvie siècle. En.1635, elles étaient… très-fréquentées par les Français et les Espagnols. Elles. émergent par d’eux sources vers la limite du calcaire. sêdiméntéux et presaue à son peint de.contact avec le granit, d un côté, et le schiste de transition de l’autre. Non loip des sources, et à l’ouest, existe une carrière de gypse, contigu au schiste de transition et à, des ophites. Leur densité est de 1, 003 et leur température varie de 150 à Ï3°,

CAMBODUNUM, nom de deux villes de l’empire romain : une dans la partie méridionale de la Yindélicie ; c’est aujourd’hui la petite ville de. Kempten ; l’autre dans l’ancienne Grande-Bretagne, actuellement Huddersfield, dans le comté d’York.

CAMBOGE ou CAMBODGE, contrée de l’Asie méridionale, comprise en grande partie dans les royaumes d’Annam et de Siam, par 8° 30’et 15° 6’de lat. N., et 105°-109° de long. E. ; limitée au N. par le Laos, à l’E. par la Cochinchine, au S. par la mer de Chine et le golfe de Siam, et à l’O. par le royaume de Siam proprement dit. Superficie évaluée à 240, 000 kilom. carrés ; 1, 000, 000 d’hab. bouddhistes, au milieu desquels vivent quelques chrétiens. Ce pays, fort peu connu des Européens, est bordée à l’E. et à l’O, par deux grandes chaînes de montagnes entre lesquelles s’étendent de vastes et fertiles vallées, arrosées du N. au S. par le May-Kong, un des plus grands fleuves de l’Asie, et par un autre cours d’eau considérable, la rivière de Saigon.

Le Camboge jouit d’un climat sain et d’une température élevée, aussi déploie-t-il toutes les richesses de la plus belle végétation tropicaie. Ses immenses forêts produisent de beaux bois d’ébénisterie et des bois de teinture, des arbres qui donnent la laque et la gomme-gutte, ou gomme Cambodge, le bois de tek, le bois de sandal, etc. Ailleurs on cultive l’arec, le poivre, le riz, la canne à sucre. Le bétail abonde et l’on rencontre dans les déserts des éléphants, des rhinocéros, des buffles, des panthères et des tigres. Le pays renferme quelques mines d’or, d’étain et de pierres précieuses. Les exportations du Camboge sont considérables ; elles consistent en bois de senteur, de teinture, d’ébénisterie, gomme-gutte, laque, noix d’arec, nacre de perle, ivoire, peaux et poissons secs. On y importe de la soie, des laques chinoises, du thé, de l’étain et du fer-blanc. Cette vaste contrée formait autrefois un des plus puissants royaumes de la presqu’île d’Indochine ; vers le milieu du siècle dernier, il devint tributaire des Annamites ; en 1809, il fut envahi par les Siamois et les Annamites, partagé entre ces deux nations, et, durant un quart de siècle, appartint en majeure partie au royaume d’Annam, Mais, en 1835, plusieurs de ses provinces ont recouvré leur indépendance pendant la guerre des États d’Annam et de Siam, et, de nos jours, elles constituent un petit État sous le nom de Camboge, dans la partie méridionale de l’ancien royaume du même nom. Le souverain actuel du Camboge, devenu l’allié de la France, peut être d’une grande utilité pour nos intérêts coloniaux dans la Cochinchine.

CAMBOGE, CAMBODGE ou LEVEK, ville d’Asie, dans le pays de son nom, dont elle était autrefois la capitale, sur le May-Kong, à 300 kilom. de son embouchure, à 450 kilom. S.-E. de Siam. Cette ville, jadis très-considérable, mais bien déchue, possède encore au milieu de ses maisons en bois plusieurs belles pagodes et, l’ancien palais royal. Les Hollandais y ont eu un comptoir jusqu’en 1643.

CAMBOGE, rivière d’Asie. V. Mat-Kong.

CAHBOG1ER s. m. (kan-bo-ji-é — de Camboge, nom géogr.). Bot. Genre d’arbres, de la famille des clusiacées ou guttifêres, dont une espèce produit la gomme-gutte ; c’est un grand arbre appelé aussi guttter, qui croit aux Indes orientales. Plusieurs botanistes le réunissent au genre mangostan..

CAMBOLA9, (Jean de), jurisconsulte etpagistrat français, mort en 1070. II fut nommé

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—îfï.-f ^’r-^p-ï : Vij j ; 4., —,..,. : / r^, "■•■■•

président dujparleinent de Toulouse, et il pii « j blia les Décisions nptabies, dy parlement de Toulouse ilffli),. recueil Jrô.s^stimé.dan.s notre ancien bar.roau. i. ;… •.., —. ;

CAMBOLEËTRI, nom de deux peuples de l’ancienne Gaule:Tun habitait dans les envrons de Gap j l’autredans l’Aquitaine-, près de Cambo {HautesJPyrénées).,’i’

CAMBOUVB (Ëtiérihe)’, àvôest’âii pàrlenïent déToulousé, né à Montpellier) m’ort’êh ;’i’7’o6. Après la révocation, de; l’éditd.e.fîante.s, cet homme courageux rendit de « rands services à SBs’iCqrelJgionnaires,. quî.il affermissait dans leur foi, et auxquels il. [donnait des instructions religieuses eue la loi teur refusait. Signalé. comme rebelle. À : la volonté royale, iifut arrêté en iS84, jetéenp : risanetcondamné aux galères par le présidial de Mo.t.i.tpeJlier, le s.mai de hi même année ; il en, appela au purle.ment.de Toulouse, qui commua sa peine, niais le bannitdu ressort délasé, néchapssê^ deMoritpeilier. Errant àù milieu des’hlôntaches, eVpos’é’à rencontrer’leS dragons, qùî garflaièrit tous i’ejs passages, Càrtibolive,’■ qui né’rtrouvai ? plùsi d’asile en France, se réfugia à Genève^ où il écrivit un livre dont voici le titré : Histoire de divers é » éneme » ii, contenant en Mrëgé les persécutions exercées en France, +’les moyens diaboliques dont on s’eut serni pour— détruire les protestants ;.plusieurs jugements de Dieu sur Quelques-uns ; des persécuteurs ; des faits nquvetfitis fort çwrfejuXf, « // :., etc., (Aingterdain, Isàac du Main, 1698, in-12),’..■* : >’."" ■

CAMBON s. m. (kan-bon — du lat. campus, champ, et de bon). Champ fertile || Vieux mot.


CAMBON (Jean-Louis-Auguste-Emmanuel), magistrat français, né à Toulouse en 1737, mort en 1807. Il fut successivement conseiller, avocat général, président à mortier, procureur général, et premier président au parlement de Toulouse. Il émigra sous la Révolution pour échapper aux poursuites dont il était l’objet ; mais sa femme, qui crut pouvoir rester en France, fut une des victimes de la Terreur. Après le 18 brumaire, Cambon put rentrer dans sa patrie et recouvra même la plus grande partie de ses biens.


CAMBON (Joseph), homme politique, né à Montpellier en 1754, mort exilé à Bruxelles en 1820. Fils d’un négociant, il accueillit la Révolution avec l’enthousiasme ardent que partageait alors toute la France, et fut nommé député à l’Assemblée législative, où il s’occupa surtout des questions de finances. Élu à la Convention nationale, il vota la mort du roi sans appel ni sursis, s’opposa à la création du tribunal révolutionnaire, combattit d’abord la Commune de Paris, dont il se rapprocha quelque temps après, essaya vainement de faire repousser le décret contre les girondins, entra au comité des finances, puis au comité de Salut public, et dirigea les finances avec beaucoup de capacité et de désintéressement. Parmi ses mesures et ses innovations les plus importantes, il faut citer la création du grand-livre de la dette publique, qui est entièrement son ouvrage. Il fit partie de cette fraction de la Montagne qui contribua à la chute de Robespierre, qu’il attaqua même avec courage dès le 8 thermidor. Il n’en fut pas moins attaqué lui-même par les réacteurs pour avoir défendu Billaud-Varennes et Collot-d’Herbois, mais surtout pour sa résistance à leurs projets contre-révolutionnaires, et fut enfin décrété d’accusation sur la motionde Bourdon de l’Oise, And. Dumont, Tallien, etc. Il échappa aux proscripteurs et vécut caché dans un grenier de la rue Saint-Honoré jusqu’à l’amnistie du 4 brumaire an IV. Il se retira alors dans son département, où il s’occupa d’agriculture, reparut pendant les Cent-Jours dans la chambre des représentants, où il montra beaucoup d’indépendance et prit part aux discussions relatives au budget et aux réquisitions. Exilé par la Restauration comme régicide (1816), il se retira à Bruxelles et ne revit jamais la France. On a de lui de remarquables Rapports sur diverses questions de finances ou de politique.


CAMBON (Auguste, marquis DE), homme politique, fils du président du parlement de Toulouse, mort en 1835. Il fut élu député de la Haute-Garonne en 1824 et en 1827, et prononça à la tribune plusieurs discours fort remarquables, dans lesquels il attaquait vivement la politique de M. de Villèle. À la révolution de 1830, il rentra dans la vie privée.

CAMBON (Charles-Antoine)i peintre, né a Paris en 1802. Élève de Ciceri, il est un des artistes contemporains les plus renommés pour les décorations de théâtre. Il est peu de

Sièces célèbres par leurs déeors, représentées epuis vingt ans, à Paris, qui ne renferment de lui deSi morceaux dont un certain nombre sont de véritables chefs-d’œuvre.

CAMBORITUM, nom latin de Cambridob,

CAMBOUIS s. m. (kan-boui — prov. ca* mois, boue, souillure. On disait autref. camboi). Huilé ou matière grasse qui, employée, pour adoucir le frottement des roues et des machines, prend la consistance de la boue et se mêle d’une certaine quantité de métal qui lui donne une couleur noire : Lei taches de cambouis sont très-tenaces, La veuve avait une robe verte garnie de chinchilla, gui lui allait comme une tache de eambodis.s'ur’îe voile-d’une mariée. (Btàz.) Les iachesdeuMmoxnsnepeu-

irnfif.’l ib i-c> ! > : j j, — 11,.—fi’ri "il 9-’|.Av-, ! •, —.:

vent être enlevées que par MesspnceAeJérében* thinè, (Bouillet.)., ,; t:( . —, Art vétér. Matière sébacée quijs’aççumule souvent à l’intérieur du fourreau; de la verge du cheval.,

CAMBOTJISÉ, ÉE adj, (kan-boui-zé — rad. eambouisï. Se dit des pièces d’une batterie de fnsil rendues’crasseuses par la formation du cambouis : Platine cambouisëe.

CAMBOÙEAS— s. m. (kan-bou-la). Comm. Etoffe de chanvréei do laine que l’on fabrique ènTP-rovenfae.’’.’•.., i’>

CAMBOÎiLi sV : hi !’(kan^boù-li). Bot. Mûrier de la’dâtiël’^Ë’Cbrâiinandf^. « ’ » ’

CÀM^O^N^t DK LÀ MOT11E (Jeanne m)i femme bïçgrapiié lise, qui vivait dans la.

féconde.moitié du xvu » siècle. Elle eVtra comme ursuline dans un couvent de Boujyg^". én-Br^sse,’ej composa ; Journal des iltuft/vn religieuses —de l’ordre de Sainte-Ursule, tiré des chroniques de l’ordre et autres mémoires de leur vie (Bourg, 1684, 4 vol. in-4<>).

CAMBOUBNE ; ville d’Angleterre, comté de Cornouailles, à 529 kilom. S.-O. de Londres, et à 20 kilom. N.-O. de Falmouth ; 7, 896 liab. Commerce de bestiaux : mines de plomb et de cuivre,

CAMBBAGE s. m. (kan-bra-je — rad. cambrer), Aetion-de cambrer : Le camûjkagb des ehaussures.

cambrai s. m, (kan-bïè — b, de ville), Comm : Sorte-de toile de lin, blanche, fine et’ clairei qul se fabriquait anciennement’à Cambrai et aux environs : Les cambrais présen* taient quelques rapports, pppr la, quftlitéjjigec les toiles de Bretagne, àppelejcs quintins, mais ils étaient réellement supérieurs â ces.de/nijers. (Bezon.) On l’appelait’aussi’cAMftRiisiNK. o Dentelle faite à la mécanique et non aux fuseaux, ’imitatîo », fausse dentelle : Acheter du cambrai, deux mètres de cambrai.

CAMBRAI (Cameracum) villa de France (Nord), ch.-i. d’arrond. et de deux cant., à 48 kilom, S. de Lille, à 168 kilom. N.-E. de, Çaris, siir un.bras de l’Escaut et à lîorigine du canal de Saint-Quentin ; pop.aggl. 14, 580 h,

— pop. tôt. ! 2, ï0.7 hab. L’arronu.’renferme 7 cant., lis comm. et 193, 855 bab. Place dé

fuerre de î « classe, archevêché, tribunaux è l’ « instance et de commerce, collège communal, école de musique, de dessin et de peinture ; bibliothèque publique, composée de 35, 000 volumes. Fabriques de linons, batistes,. tSHles.fines, tulles et dentelles de coton, dont’ la produit est évalué à 8 millions et demi par an ; bonneterie », huiles, potasse, savons, raffuieries de sucre, brasseries, clouteries, distilleries, peausseries, teintureries, commerce de céréales, : bes, tiaux :, houblon, beurre, laines, graines oléagineuses, houille.

Cambrai possédait, avant 1789, plusieurs anciennes églises, * riches en monuments curieux, mais Tes excès révolutionnaires n’ont pas su respecter îles chefs-d’œuvre d’art gothique que renfermaient l’ancienne cathédralé etdî.autres églises d » cette-ville. Néanmoins on remarque encore à. Cambrai : quelques maisons du moyen âge ; les fortifications, flanquées de tours rondes, défendues par une citadelle construite par Charles-Quint et restaurée par Louis XIV ; l’égliseSaint-Aubert, avec un tableau de Rubens et des stalles ce chêne sculpté, et le beffroi Saint-Martin, construction du xve siècle, d’une élévation de, 61 m. Quoi qu’en disent les chroniqueurs flamands, qui.uUribuentàCainbrai une origine fabuleuse, ; cette ville est nommée pour la première fois dans l’Itinéraire d’Antonin comme se trou— < vant sur là route d’Arras à Bavai, cité autrefois florissante et réduite aujourd’hui ans proportions d’un simple village. Au moment : où les chefs des. Francs prennent possession de la Gaule romaine ; nous voyons Clovis— sedébarrasser, par un nouvel assassinat, de*

Regnaeaire, descendant de Clodion, qui régnait à Cambrai, puis cette ville passer sous la dépendance des mérovingiens. Après lui mort de Charlemagne, elle subit les’ravages des Normands, les assauts des Hongrois qui ne purent s’en, rendre maîtres. Pendant le moyen âge, elle fut gouvernée parades évêques placés soua la suzeraineté, des empereurs d’Allemagne. Ce fut pendant cette domination cléricale que se constitua péniblement la commune de Cambrai. Les bourgeois’ de cette cité montrèrent à plusieurs reprises, dans les luttes qu’ils soutinrent pour, leurémancipation, un courage et une persévé— ;

rance remarquables dans ces temps d’anarchie sociale. Tant d’efforts et de dévouement aboutirent enfin aux plus beaux privilèges) concédés par Philippe de Valois et Jean II. Après avoir longtemps fait partie des posses-i sions delà maison de Bourgogne, Cambrai fit : retour à la couronne de France, après la mort de Charles le Téméraire. Chartes-Quint, qui s’empara de cette ville, y fit construire, sur. le mont aux Bœufs, la fameuse forteresse qu’on, y voit encore et que Louis XIV prit, aurès neuf jours de tranchée ouverte, en 1677. Un article du traité de Nimègue en assura la possession à la France. Cambrai fut vainement assiégé par les Autrichiens, en 1793 ; les Anglais, l’oc-i cupèrent en 1815. Dès le vo siècle, cette ville, devint le siège d’un évêché, érigé en archevêché sous la domination espagnole, et illustre par le.brillant épiscopat de Féselon, qui sut plus tard jpour indigne successeur le car » ’ dinal Dubois,