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TÊTES ET FIGURES

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on mettait la dernière pierre à la construction. Cette terrasse a complètement transformé aux environs, l’habitation à Lévis, qui, aujourd’hui, a depuis longtemps dépouillé sa mine villageoise et pris la physionomie d’une vraie ville.

Alors, bon Dieu ! il me semble qu’il y a bien longtemps ! à Lévis, d’aqueduc, de drainage, point ! Pour l’approvisionnement de l’eau, ni lac, ni rivière. Un de mes amis, architecte et ingénieur civil, me dit qu’il n’y avait qu’un seul moyen d’abreuver Lévis, c’était, par moyens mécaniques, de tirer l’eau du fond du fleuve à sa plus grande profondeur.

C’est le plan que l’on finit par adopter.

Il n’y avait pas d’éclairage, ni de transport électrique à Lévis, ni même à Québec. On utilisa plus tard la chute Montmorency et celle de la Chaudière pour la génération et la transmission du pouvoir électrique pour les fins de voiturage et d’éclairage.

— Et quelles sont donc ces constructions étranges que l’on aperçoit çà et là le long du cap à Lévis, comme à Québec, du reste ?

— Ces constructions, répondit le vieillard, sont tout simplement des ascenseurs pour les piétons et les voitures. On échappe à l’obligation de gravir les côtes très escarpées des deux rives. Ils constituent pour les charges et la circulation des gens une grosse économie de temps et de force physique. À part cela, nous