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170 LE KORAN.  
  1. Quand même tous les miracles auraient lieu, ils ne croiront pas, jusqu’à ce qu’ils éprouvent le châtiment terrible.
  2. S’il en était autrement, une ville qui aurait cru, aurait trouvé en cela son salut ; mais il n’y eut que le peuple de JONAS qui fut sauvé, après avoir cru. Nous le délivrâmes du châtiment d’opprobre dans ce monde, et nous le laissâmes subsister jusqu’à un certain temps.
  3. Si Dieu voulait, tous les hommes de la terre croiraient. Veux-tu contraindre les hommes à devenir croyants ?
  4. Comment une âme pourrait-elle croire, sans la volonté de Dieu ? Il déversera son indignation sur ceux qui ne comprennent pas.
  5. Dis-leur : Contemplez ce qui est dans les cieux et sur la terre. Mais les signes et les avertissements ne seront d’aucune utilité à ceux qui ne croient pas.
  6. Attendez-vous quelque autre dénouement que celui des générations qui vous ont précédés ? Dis-leur : Attendez, et moi j’attendrai avec vous.
  7. Puis nous sauverons nos envoyés et ceux qui auront cru. Il est juste que nous sauvions les croyants.
  8. Dis-leur : O hommes ! Si vous êtes dans le doute relativement à ma religion, je vous déclare que je n’adore point ceux que vous adorez à côté de Dieu ; j’adore ce Dieu qui vous fera mourir. Il m’a été ordonné d’être croyant.
  9. Il m’a été dit : Dirige ton front vers la vraie foi ; sois pieux, et ne sois pas de ceux qui associent d’autres divinités à Dieu.
  10. N’invoque point, à côté de Dieu, ce qui ne saurait ni t’être utile ni te nuire. Si tu le fais, tu es impie.
  11. Si Dieu t’afflige d’un mal, nul autre que lui ne peut t’en délivrer ; il t’envoie quelque bien, nul ne saurait reculer ses faveurs ; il t’envoie à ceux qu’il veut d’entre ses serviteurs. Il est indulgent et miséricordieux.
  12. Dis : O hommes ! La vérité vous est venue de la part de votre Seigneur ; quiconque prend le chemin droit, le prend pour son bien ; quiconque s’égare, s’égare au détriment de son âme. Je ne suis point fondé de pouvoirs.
  13. Suis donc ce qui t’a été révélé, et prends patience jusqu’au moment où Dieu aura prononcé sa sentence. Il est le meilleur des juges.