Page:Le roman de la luxure, tomes 3 et 4, Miss Frankland - Les mystères du presbytères, 1925.djvu/224

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tion d’Ellen des plaisirs pris avec sa tante, enflammèrent mon imagination et confirmèrent ma résolution de la posséder. Je commençai à penser que je ne serais obligé de faire aucun effort pour cela, que ma chère maman se chargerait de tout elle-même. Nous étions revenus à la maison après cette promenade agitée ; maman paraissait très préoccupée ; cependant, à la fin, elle sembla avoir pris une décision ; elle fit monter Ellen dans sa chambre et nous pria, nous garçons, comme elle nous appelait, de sortir nous amuser pendant une heure.

Ce fut pendant ce temps qu’Henry me raconta son intéressante conversation avec sa cousine. Ses lascives descriptions avaient enflammé son imagination et il commençait à regretter que ce ne fût pas lui qui devait profiter des jouissances lubriques de sa mère. Aucun de nous ne douta un seul instant qu’elle aurait trouvé un moyen de jouir de moi ; si nous en avions eu, nos doutes auraient été évanouis à notre entrée dans la maison.

Maman, pour la forme, embrassa d’abord son fils et m’embrassa ensuite bien plus tendrement, nous informant qu’elle avait écrit au pasteur que, nous trouvant tous deux très sages, elle lui serait grandement obligée s’il voulait lui permettre de garder son fils avec elle jusqu’au lundi et de garder aussi son neveu près de lui pour l’empêcher de recommencer ses vilaines manières qu’il paraissait avoir oubliées, à sa grande satisfaction, mais que cependant il vaudrait mieux pour lui d’avoir la présence d’un camarade intelligent et discret,