Page:Le roman de la luxure, tomes 4 et 5, La Veuve amoureuse - Orgies continentales, 1925.djvu/206

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à l’hôtel Meurice pour y faire son apprentissage et apprendre comment on dirige les hôtels en France. Dans cette situation il ne recevait pas de gages et devait même payer une certaine somme pour apprendre (cet usage est pratiqué par tous les teneurs d’hôtels allemands, c’est pour cela que l’on rencontre souvent dans les grands hôtels des principales capitales de gentils garçons dont l’éducation et les manières sont bien supérieures à celles des hommes de cette catégorie).

Tel était évidemment le cas avec notre ami Carl. Ma femme avait un caprice pour lui, pas d’abord au point de vue érotique ; mais elle avait remarqué qu’après avoir causé avec lui familièrement, il était devenu pour elle très respectueux avec cependant certaines manières qu’elle comprit, avec l’instinct qui ne trompe jamais les femmes, provenant d’une grande admiration amoureuse. Baissant les yeux, elle était ravie de voir l’effet produit sur son pantalon quand elle était gentille avec lui. Elle augmenta la familiarité de la conversation, ce qui lui enlevait toutes les craintes qu’il aurait pu avoir, et elle put bientôt s’apercevoir par l’augmentation de la bosse de son pantalon, non seulement qu’il devenait plus excité pour elle, mais qu’il était aussi évidemment très bien monté.

Apprenant qu’il était le fils d’un père riche, bien élevé, placé seulement pour le moment dans la position d’un domestique, pour en obéissant apprendre à commander et acquérir l’expérience, que les grands hôtels peuvent seuls apprendre,