Page:Lemonnier - Félicien Rops, l’homme et l’artiste.djvu/84

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Du reste il s’intéresse à tout : en 1862, il s’amuse à une illustration pour le Suarsurksiorpok de Sylvan Rambler, un livre d’ami, un traité assez spécial des mœurs de la bécasse. Il fait des dessins dans le Journal des Haras d’Ernest Parent pour « apprendre à dessiner des chevaux ».

Il s’est mis au frontispice des Épaves : il a trouvé l’autruche symbolique avalant des pierres, « Virtus durissima coquit ». Ensemble, le soir, par les rues du vieux Bruxelles, de la Montagne de la cour à la Montagne aux herbes potagères, avec Baudelaire, Asselineau, Glatigny et Poulet-Malassis (Coco mal perché), on déambulait, marchant à petits pas pour épargner le poète des Fleurs du Mal, torturé par ses bottines vernies, trop serrantes. Baudelaire alors déjà avait donné cette fameuse conférence sur Théophile Gautier qui s’acheva devant les banquettes vides du Cercle artistique de la Grand’Place ; il parlait d’une voix lente et pompeuse dans le