Page:London - La Peste écarlate, trad. Postif et Gruyer, 1924.djvu/6

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tions, sa marche vers la civilisation disparue. On retrouvera dans cette œuvre curieuse toutes les qualités d’évocation puissante, coutumières à Jack London.

Construire un Feu est un conte du Klondike et du Pays de l’Or, drame angoissant et terrible, qui a pour seuls acteurs un homme et un chien. Par la simplicité des moyens employés, par la sobriété du style, dégagé de tout vain ornement, c’est une œuvre qui mérite l’épithète de classique, au sens le plus large du mot. Elle l’est déjà en Amérique, où elle figure parmi les morceaux choisis de la littérature nationale, destinés aux écoles. Nul doute qu’elle ne le devienne de même en France.

Comment disparut Marc O’Brien a également pour théâtre le Pays de l’Or. C’est une amusante fantaisie, dans une note bien spéciale et d’une ingénieuse gaieté, et qui est contée avec un incomparable brio.


Paul Gruyer et Louis Postif