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LA CHINE EN FOLIE

tion que j’ te pose : Comment croyais-tu que c’était fait la Chine ?

— J’ croyais pas qu’ c’était fait comme c’est fait.

— T’y croyais trouver toutes les maisons en porcelaine ?

— Et puis, j’ m’en f…, dit Vittel.

Ce n’étaient pas des bavards, mais ils avaient des sensations à exprimer.

— Et pourquoi, me demanda Jumeau, pourquoi qu’i s’ bouffent le nez entre eux, piss qu’il y a pas la révolution ?

— C’est comme chez nous, Jumeau, entre radicaux socialistes et réactionnaires.

— Oui, mais chez nous, ils passent le temps, ils ne s’ tuent pas.

Je lui expliquai qu’en Chine il était nécessaire que d’abord les enfants mourussent en masse, qu’ensuite des grandes personnes fussent saignées à périodes régulières, autrement les Chinois seraient trop nombreux, il n’y aurait plus assez de riz et cela amènerait des difficultés économiques.

Mais c’était aller un peu loin dans l’explication de la Chine. Jumeau me ramena aux choses plus claires.

— Et pourquoi que les femmes elles portent des