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montre qui vous indiquera l’heure. Demain, à dix heures du matin, éveillez-moi ; vous entrerez en exercice, et vous bénirez votre rencontre.

Le lendemain matin, à l’heure assignée, j’approche du lit de ma nouvelle maîtresse pour la réveiller. Ses draps étaient à terre ; sa chemise était relevée jusque sur les reins, et elle était couchée sur le côté de manière qu’une cuisse était à deux pieds de l’autre. J’eus le temps de satisfaire ma curiosité et de voir un gros cul dont chaque fesse pesait au moins dix livres ; de l’autre, dans le centre d’un poil grisâtre à demi frisé, une fente à lèvres épaisses, à demi ouverte, et la main droite auprès de l’orifice, comme pour en défendre ou en protéger l’entrée. J’admirai tout bas ; je me doutai que ma belle dame aimait le plaisir, comme elle m’en avait prévenue (c’était, en effet, une appareilleuse). Je me remis sur le devant du lit et je l’éveillai.

À son réveil, elle fit l’étonnée.

— M’avez-vous découverte, Lyndamine ? me dit-elle en colère.

— Moi, madame ! répondis-je, Dieu m’en garde !

Sans aller plus loin, elle relève la jambe droite et m’ordonne de regarder si son anus est sans crottes. C’était du nouveau ; mais il fallait bien s’humilier jusque-là.

— Il est propre, dis-je.

— Fort bien ; prends un peigne sur ma toilette.

Je le prends, et ma belle s’étend sur les fesses.

— Peigne cette toison, Lyndamine.