Page:L’Enfant du plaisir, ou les délices de la jouissance, 1803.djvu/51

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Julienne, j’apprends encore que la connaissance s’est fait dans un cercle de beaux esprits, où madame de Naucré, se rendait fréquemment avec sa fille, et qu’un jour celle-ci y étant allée seule, M. Lindon eut la faveur de la reconduire.

Ce personnage logeait effectivement dans le même hôtel que moi ; c’était un jeune muet fort riche, à qui mon cher professeur Audebert enseignait les mathématiques et la géographie ; il était le bâtard d’une maison puissante et dépendait d’une femme de charge qui gouvernait sa maison. La marchande de modes bien payée de M. Lindon, faisait valoir son ministère avec lui et son état avec Julienne, tant il est vrai que rien n’est tel que l’industrie… Pour jouer particulièrement mon rôle dans cette affaire, je récrivis mon billet que je signai Lindon.

Je pris alors dans un sac deux écus de