Page:L’Impôt sur les célibataires.djvu/68

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misères des maris, de trop loin les félicités des célibataires ! Que ce ne soit pas sa faute de s’être trouvé là, je le veux bien !

Mais, encore une fois, qui donc, en jugeant impartialement les avantages de chaque situation, hésiterait un instant, si la destinée était en nos mains, entre l’hymen et le célibat ?

L’un, seul, isolé, perdu dans la foule indifférente, qui coule devant lui comme un fleuve glacé, réduit à chercher dans des plaisirs abrutissants et ruineux l’oubli de cet isolement qui le poursuit partout. — Point d’ami véritablement sûr pour épancher son cœur, lorsqu’il déborde d’amertumes et d’angoisses ; point d’objet qui soit assez vous-même,