Page:L’Impôt sur les célibataires.djvu/73

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naan, où coulent le lait et le miel. Les pauvres célibataires rôdent autour comme des loups affamés !

Sans doute, le sybaritisme des maris se plaint parfois du pli d’une feuille de rose, et ces messieurs, exubérants d’embonpoint et de fraîcheur, ont généralement peur d’être… ce que Molière appelle cocus. — Mais cela même prouve combien eux-mêmes jugent leur félicité grande, et combien en effet elle est enviable et enviée, puisque, pour en avoir quelques bribes, on ne craint pas de se faire vingt fois casser le cou.

En résumé, la disproportion entre ces deux créatures, égales devant Dieu, est si grande, tout est tellement en faveur de