Page:Mérimée - Lettres à une autre inconnue, 1875.djvu/91

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


II


Paris, 12 juin 1866.


Chère et aimable Présidente,


Je suppose que vous êtes arrivée à bon port dans votre château, et que vous aurez reçu le pain et le sel de vos vassaux, au nombre desquels je voudrais bien être. J’ai dîné avant-hier chez Madame votre sœur, qui n’avait pas encore de vos nouvelles. Je