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B. Les douze membres parisiens du Rite de Misraïm, rite n’ayant plus de vitalité et destiné à disparaître sous peu, s’il n’est pas radicalement balayé ou s’il ne fusionne pas avec un autre.

C. Le Rite Écossais dont nous avons justifié la filiation et les grades, le seul capable de sauver la tradition mac∴, si ses chefs continuent à avoir l’énergie nécessaire.

Devant ces divers groupes, le Martinisme manifeste ses tendances absolument indépendantes, prêt à prêter son appui à ceux qui voudront sauver ou renouer leur tradition, et nous allons voir que cet appui n’est pas à dédaigner.

En dehors de Paris, Misraïm n’existe pour ainsi dire pas, et à Paris il existe bien peu.

En dehors de la France, le Grand-Orient ne peut rien et ses officiers sont mis à la porte, comme des valets, de toutes les loges de l’étranger, presque sans exception.

L’Écossais, écrasé par les embarras d’argent, ne peut donner à sa propagande tous les efforts nécessaires.

Or les Illuminés ont conquis, par leur cohésion, une telle place au soleil, qu’ils peuvent, si Dieu veut qu’ils continuent leur marche ascendante, reconstituer les études symboliques, si on les abandonne en France, ou donner leur appui aux pouvoirs réguliers qui voudront reconstituer ces études.

Or, comment se résume actuellement la puissance effective de l’Ordre Martiniste ?

Par ses revues dans presque toutes les langues, dont