Page:Maupassant - Les Scies, paru dans Le Gaulois, 8 février 1882.djvu/16

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L’intrigue, d’ailleurs, est si stupide que personne ne la comprend jamais. La prose rimée qui la raconte donne des attaques d’épilepsie aux poètes et aux prosateurs ; sans compter que les acteurs sentent si bien comme est anormal et burlesque ce récit en musique, qu’ils ne prennent même pas la peine de mimer les rôles. Ils s’avancent, élèvent le bras droit, le bras gauche, font trois pas à droite, trois pas à gauche, ou bien tendent les deux mains vers la foule comme s’ils lui présentaient un enfant nouveau-né. C’est tout.