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DES PRINCIPAUX POÈTES FRANÇAIS DU XIXe SIÈCLE.


GsottGM RE ! (ct. Arthur Toisoul qui, avant 0/XM’a, cette douce merveille, avait publié déjà ~at, livre de pure grâce et do délicate beauté, dont on a trop peu, oh ! oui, bien trop peu parlé.

[~r<tf ! M(t896).] ]

TORY (André).

Toi, poème (1894).

OPINION.

ED3)O~DHARAtjcocnï. C’est i’éternet refrain d’amour, mais qui, dans sa forme, apparait moderne en ceci, qu’il constitue un type de cette condensation, de cette synthèse qui sont devenues le besoin moderne. Toi, c’est l’éternelle fiancée, celle qui meurt avec chacun de nos baisers, et qui revit avec chacun de nos désirs, le mirage consolant vers lequel nous marchons sans iassitude, qui fait notre désert moins nu et notre solitude presque aimée. Mais la vierge attendue ne sera jamais notre, car l’idéal qu’on touche ne serait plus un idéal, et la nature est clémente en ceci, qu’elle nous }eurre d’espérance, sans permettre la possession qui nous tuerait l’espérance.

[P~<.(t89<i).]

TOURNEFORT (Paul de).

Voix de la Plaine, des Monts et de la Mer (1893).

OPINION.

CuAHLSsFcsTM. M. de Tournefort est revenu, ici, à la poésie intime, mais surtout au lyrisme de fort bon aloi.

[ L’~m ~ <<MPo~M (1893).]

TRARIEUX (Gabriel).

La Chanson du pt’fx~tfe (1892). L<[ 7 ! e ; )’n)te de la Vie (i8g&).Vttt< d’aot’ii à Céos, un acte (189~). La CoMpe de TAtfM () 8g5). P’ malion et Daphné, un acte (1898). Yosep~ d’~nmat/te’e, trois actes (]8g8).— Le) ! ~<t ! )<cMs ; ~y~/ne, ~a oonar~e ( igoo). ~M)’la foi des Etoiles (1900). ).

OPINIONS.

Pmu)’pE GtLLE. C’est le livre d’un esprit élevé, d’un poète sincère, que celui que M. Gabriel Trarieux intitule La 7 ! eh’ «  « e de <<[Vie. Dans ce poème, car le volume n’en contient qu’un, l’auteur a fait un adieu an monde social pour se retirer dans la nature, pour vivre loin des humains et laisser errer ses rêves des cimes des montagnes aux profondeurs des mers, des abimes du ciel à ceux de la terre. Bien qu’il se soucie plus de l’idée, de la pensée, que de la forme dans laquelle elle tombe, ce de quoi on ne saurait trop ]e louer, son vers est naturellement harmonieux et élégant.

[Les mercredi d’un crotté (tSgEt).]]

C*M ; u, E LE SEmE. Le dernier spectacle des Escholiers se comnosait de deux pièces dont la première mérite un rappel à des titres divers, c’est . Pj/ymaHon et Of(p/tn~, un acte en vers libres, do A !. Gabriel Trarieux. avec cette épigraphe tirée des /<< « e< dit Roi, de Tonnynon nMan dreams of faine, white woman wakes to love a.

Les classiques purs, les attardés du Romantisme et les traditionnels du Parnasse professent la même horreur bruyante pour le vers libre, le vers sans rime, le vers amorphe, tel que l’écrit M.Gabriel Trarieux. Il faut cependant reconnaître que, bien manié, itaducharme, delà grâce, une souplesse enveloppante. Écoutez Pygmalion racontant comment saDaphné()a Galatée antique) est devenue femme.

… C’était un soir, dans la cité.
Une cité lointaine en des montagnes bleues
Où les maisons sont des palais.
Citait un soir.
J’avais sculpté dans carrare une statue
Pour le temple du dieu Soleil, — si merveiUeuse
Que]epeupteveoupour ! avoirs’étaitmis
A deux genoux, ainsi qu’on fait pour les déesses,
l’uis, en altence, était sorti… Et j’étais seul…

[Lf&h (21 mars 1898).]

K.MrLEFACUET. Joseph d’/tW~t ~~Aec n’est pas précisément un drame, c’est une étude psychologique très attentive et très fine sur l’état d’esprit des premiers adeptes d’une religion et sur la manière dont un sentiment religieux se forme et se développe peu à peu dans les âmes. J’ai déjà dit qu’U n’est point du tout dramatique, et qu’il ne pourra jamais, au théâtre, soutenir et retenir l’intérêt d’un public un peu nombreux ; mais, comme étude psychologique, Joseph ~t)’tMt(t(Ae’oest excellent. Il s’y trouve de grandes, de profondes beautés.

[Le Journal tk< Débats(18 avril 1898).]

TREZENICK (Léo).

Les Gouailleuses, poésies (1882). L’/trt le se faire aimer ( 1883 ). ~es J7)t-<u<cs ( 1883 ). P)-o ! M~eca<<e)t<ei ! (t886).— LesG< ! H.)tts’amttsent (t886). Co~tte~tM (1887). La Jtfpe (t 887). E)t~’o)<an<du nxrhton (t 889). Ma 7~roo ! )tM (t88g). La Con/eM<o)t <fu)t ~o)t ()8go). L’Assassinat de la vieille dame ( i8f)A). Le ttontM de M. ~t t&er(t)t ( 897 ). Le ~nog’e ~{ottMeatt (i8g8).

OPINION.

P.— J. Non sans ta]ent, Jjéo Trezenick, qui appartient à cette école mi-chatnoires(me et mi-décadente qui no sut pas très bien se fixer entre le mont des Martyrs et celui de Sainte-Geneviève, . ) publié plusieurs livres d’une fantaisie curieuse.Hya de beaux vers dans les GoKatt/OMM. [f.rte< ; aPhme(t88 ! )).]

TRIMOUILLAT (Pierre).

Chansons et Monologues.

OPINIONS.

LEO ! fDusoiAMPS. Spirituel comme treize bossus, nuet, barbichu, menu et tant soit peu étrange, – tient donc, par l’imprévu de ses méptats, de ttoqueiaure.Littré et Wolff. A fait Gt’(M et ~<tf~na pour se venger d’être trois fois moins épais que Sarah crnhardt. Quand on le regarde, pàlit ; quand on récente, grandit, et quand on l’en prie, ténoriso assez désagréabiomont des choses agréablement