Page:Mirbeau - L’Iniquité, paru dans L’Aurore, 02 février 1899.djvu/12

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des hommes. Après la justice, la liberté ; après la liberté, la vie elle-même : on ne s’arrête pas dans cette voie, et la progression dans le crime suit un rythme fatal et connu… Et comme si cela ne suffisait pas, pour que l’infamie soit complète, et l’Iniquité victorieuse, de toutes parts, un cri se lève de la foule ignorante et trompée, ce cri de honte, dont la honte restera, à jamais, sur la face de la France :

— Vivent les faussaires et gloire aux traîtres !