Page:Mirecourt - Méry.djvu/39

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Bonapartiste de cœur et de conviction, il ne voulait à aucun prix se rallier à ceux qui, depuis le jour où il tenait une plume, avaient été l’objet de ses plus vives attaques.

Le ministre vaudevilliste ne put sauver la légitimité.

Elle se réfugia dans les bras de M. de Polignac, qui la laissa bientôt choir sous les barricades, où, blessée de deux nouveaux aiguillons, la Peyronnéide et la Guerre d’Alger, elle ne devait pas tarder à trouver sa tombe.

Méry, pendant les trois jours, quitta la plume pour le fusil.

La bataille terminée, il reprit la plume, et bientôt on put lire ce magnifique poëme de l’Insurrection, écrit avec du salpêtre,