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notes et variantes

116 — C, Dame. — D, Que trop est de.

118 — trop poi. C, D, petit. — « trop » manque B.

119 — est ses. C, D, li est. — remuez. D, remeüz.

120 — A, si est dervès. C, il est dervés. D, s’est deceüz. — Après ce vers, D ajoute :

Que onques nus en la contrée
Ne vit nule si esprovée
Con ceste fu qui cest duel fist ;
Et après en joa et rist.
Ce fenist de la boene fame
Qui fu fotue, ce me sanble,
Sor la fosse de son mari :
Mal marier se fait ensi.
Ci vos en lairon sanz plus dire,
Des exanples est cist lo mire.


L’histoire de la Matrone d’Éphèse, d’origine sans doute milésienne, se retrouve dans toutes les littératures, depuis Pétrone jusqu’à La Fontaine. Aussi ne pouvons-nous mieux faire que de renvoyer, pour les différentes versions de ce conte, à l’article de M. d’Ancona sur les sources du Novellino (Romania, III, 175-176).


LXXI. — Des .III. Chevaliers et del Chainse, p. 123.

Notre texte est établi d’après la copie de la Bibliothèque nationale (coll. Moreau, 1727 ; Mouchet, 52), que nous désignons par M (Cf. notes du fabliau LXIX).

Publié par Méon, Nouveau Recueil, I, 91-103, et par M. Aug. Scheler dans les Trouvères belges, 162-174 ; traduit par Sainte-Palaye, Mémoires sur l’ancienne chevalerie, III, 138, et par Legrand d’Aussy, I, 235-242.