Page:Nadaud - Chansons, 1870.djvu/245

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Mais la soif resta toujours.
À boire !

Il périt par le poison :
Un ami de la maison
À boire !
Versa de l’eau dans son vin ;
À boire !
Il creva le lendemain.
À boire !

Au-dessus de son tombeau,
L’on plaça cet écriteau :
À boire !
Bons voyageurs qui passez,
À boire !
Sur cette pierre versez
À boire !




LA FORÊT.


Un jour, j’errais solitaire
Dans ce bois plein de mystère
Qui nous fit des jours si doux ;
Je laissais à la dérive
Aller ma pensée oisive ;
Sans doute elle alla vers vous.

Car j’étais dans cette allée
Isolée
Que vous connaissez si bien ;