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NOTES BIBLIOGRAPHIQUES


Chansons. — Paris, Librairie des Bibliophiles, [après 1870].

Les rois recueils publiés par l’éditeur Henri Pion en 1867 reparurent plus tard comme édition de luxe, avec douze eaux-fortes d’Edmond Morin, et formèrent 3 volumes de la Petite Bibliothèque artistique. — Il y eut un tirage in-i6, et un autre tirage en grand format (in-80).

Chansons nouvelles. — Paris, Plon et Cie, in-i8 [après 1870].

Nouveau recueil de chansons publiées sans musique et faisant suite aux trois recueils de même format publiés par l’éditeur Henri Pion en 1867.

Chansons inédites. — Paris, Plon et Cie, in-i8, 1876.

Nouveau recueil comprenant 78 chansons publiées sans la musique et faisant suite au recueil précédent comme aux trois recueils de 1867. Parmi ces chansons on relève : le Père Chrétien, Pour ma patrie, La Jeune Fille en deuil, Entre Lyon et Coudrieu, le Cygne, etc.

La chanson depuis Béranger.

Petite brochure composée et vendue au profit de la « petite caisse des chansonniers ». L’auteur étudie successivement l’œuvre de tous les chansonniers grands et petits (environ 80) depuis Béranger et Musset, et dont la plupart sont aujourd’hui ignorés du public.

Chansons choisies de Gustave Nadaud, illustrées par ses amis. — Paris, Ateliers de reproduction artistique (imprimerie P. Mouillot), 1881, in-f°, 2 vol.

C’est l’édition la plus remarquable de la carrière du chansonnier ; elle en marque peutêtre aussi la date la plus importante. Les circonstances qui l’amenèrent sont ainsi racontées par l’auteur dans ses Commentaires : « Le peintre Camille Bernier avec qui je m’étais étroitement lié, donna un grand dîner de peintres auquel je fus invité et dont je devais être le héros. En effet, au dessert, Bernier se leva et dit à ses convives : « Messieurs, nous avons là un ami qui pendant vingt-cinq ans a été notre joie ; nous allons tous nous mettre à illustrer ses chansons, chacun son dessin au moins, et qu’on se le dise ! » Ce fut une acclamation ; ce fut aussi une traînée de poudre, car on se l’était dit et de toutes parts, les peintres que je connaissais, d’autres que je connaissais peu, d’autres que je ne connaissais pas vinrent me voir, me parlèrent, me firent parler ; tous voulaient concourir à cette œuvre.

Malgré cet empressement et cette bonne volonté générale, j’ai mis plus de deux ans à réunir les soixante dessins qui ornent cette édition. Ils n’ont pas tous la même valeur artistique, mais ils ont tous la mêtne valeur d’aflEection… C’est un de mes amis peintre, WatteJin qui m’a mis en rapport avec la maison Dallez. La musique a été gravée par Parent. »

Le premier volume comprend 100 chansons ; le second 99. Le tirage fut de 2000 exemplaires. A côté des reproductions des tableaux de C. Bernier, Philippe Rousseau, VernetLeconte, figurent des dessins excellents de Rosa Bonheur, G. Doré, J. —P. Laurens, J. — J Weerts, Claudius Jacquand, etc…

Chansons légères de Gustave Nadaud. — Paris, Ateliers de reproduction artistique (imprimerie P. Mouillot), 1881, in-f°.

Le titre indique assez que ce volume n’est pas destiné à un public aussi étendu que les deux précédents ; cette remarque est de l’auteur lui-même dans un avant-propos de quelques lignes.

Théâtre de fantaisie, scènes et comédies. — Paris, Tresse, 1883, in-i8.

Ce volume comprend les pièces suivantes : Entre deux chaises, — Similia contrai iis… — Miss ArabeHa, — L’Insecte anonyme, — Albertine, — M. Nitouche, — Cent francs, — La Cravache, — Le Soufflé au tapioca, — Les mal mariées, — Personnelle, — Au bord du lac, — Un mariage posthume. — 257 pages.

Une Idylle, avec onze planches hors texte, d’après les dessins d’Albert Aublet. — Paris, Librairie des Bibliophiles (Imprimerie D. Jouaust), 1883, in-8° colombier.

C’est la seconde édition de l’ouvrage publié en 1861, mais cette fois avec un véritable luxe et onze excellentes eaux-fortes. — « Tirage à petit nombre, »