Page:Nodier - Thérèse Aubert, 1896.djvu/112

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rais de nouveau qu’il s’en allât, quoique bien décidé à ne rien dire à Thérèse et à ménager son repos.

Quand nous restions ensemble, sa réserve s’augmentait, et elle s’éloignait doucement, de manière à ne plus me toucher ; aussi cela ne lui arrivait que par méprise, dans un moment de distraction ou en faisant quelque mouvement involontaire.

Alors elle se retirait encore plus loin, et son air devenait bien plus soucieux. Quant à moi, comme je ne comptais que sur ces hasards qui survenaient rarement, je m’étais fait une étude de les multiplier, parce que c’était mon seul bonheur.