Page:Normand - Pensées de toutes les couleurs, Calmann-Lévy.djvu/142

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

L’homme a une telle soif de justice que, forcé par l’expérience de ne plus croire à celle des hommes, il se réfugie en celle de Dieu.

Ce que nous pardonnons le moins à nos contemporains, c’est de paraître plus jeunes que nous.

Nous en voulons volontiers aux gens des impolitesses que nous leur avons faites.

L’ingratitude ne doit pas plus décourager de croire à la bonté que l’obscurité ne doit empêcher de croire à la lumière.