- Troisième arrondissement. Paroisse de Saint-Pierre.
- De la place du Change au quai Penthièvre.
Cette rue traversait l’Erdre sur un pont, qui était garni de moulins et de boucheries, incendiés en 1557 et 1736. Les maisons, condamnées dès 1813, ne furent démolies qu’en 1823. « Les voitures chargées, dit un rapport du 29 août 1818, qui passent continuellement dans cette rue doivent fatiguer la voûte et concourir à sa destruction ». La suppression du pont faisait partie des travaux d’exécution du canal de Nantes à Brest (Voir aussi rues de Feltre et de la Boucherie). Cette voie était très fréquentée à cause du voisinage de l’Erail, dont nous avons eu à parler plus haut, et aussi à cause des moulins qui y entretenaient un passage continuel.
Au no 21, cour Chéneau.
Guimard dit que la rue portait, en 1556, le nom de rue Mercerie.
- Cinquième arrondissement. Paroisse de Saint-Nicolas.
- De la place Edouard-Normand au boulevard Delorme.
La rue avait d’abord été dénommée rue Pétrarque, puis on voulut l'appeler rue Gaspard Barbier, ancien membre de la Chambre des Députés, adjoint au maire, et l’un des fondateurs du Musée des Tableaux ; mais, le 21 avril 1863, sur la demande des habitants qui adressèrent une pétition, elle fut définitivement dénommée en souvenir de Guillaume, Charles, Louis et Jean Harrouys, successivement maires de Nantes, le premier en 1571-1572, le deuxième en 1587, 1588 et 1598, le troisième en 1623-1624 et le quatrième en 1625-1626. Elle fut ouverte sur un chemin qui a porté les noms de chemin des Moulins et de rue Valmont, où se trouvait entr’autres la tenue Saint-Gilles, dont nous parle un acte de 1792.
Le Lycée de jeunes filles y fut créé en 1882.
Au no 24 existe un passage, voie privée à laquelle un des propriétaires a donné son nom. Nous en faisons mention,