Aller au contenu

Page:Notices sur les rues de Nantes 1906.djvu/195

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 178 —

à la Société de la Providence, 10.000 francs pour l’établissement des sœurs gardes-malades pour les Pauvres, et l’excédent de sa fortune, une fois toutes ses intentions liquidées, devait être partagé entre l’Hôtel-Dieu et Saint-Joseph.

L’Administration des Hospices donna son nom au premier pavillon du nouvel Hôtel-Dieu et y fit placer son buste en marbre exécuté gratuitement par le sculpteur Amédée Ménard.




Rue du Frère Louis
Quatrième arrondissement. Paroisse de Saint-Jacques.
De la rue Saint-Jacques à la rue Ledru-Rollin.

On disait auparavant rue de Vertou, chemin de Vertou ; le 21 mai 1890, on lui appliqua le nom de Louis-Augustin Cailleau, en religion frère Louis, de la Congrégation de Saint-Gabriel, né le 7 janvier 1823 à Treize-Vents (Vendée), mort à Nantes le 14 janvier 1890, directeur de l’établissement des sourds-muets de la Persagotière depuis sa fondation. Un monument a été élevé sur sa tombe par décision du Conseil municipal du 21 janvier 1890. À propos de ce chemin de Vertou, nous avons rencontré, en 1822, une pétition des habitants demandant à clore à nouveau (car elle l’était auparavant), par une barrière fermant à clef, l’avenue de la Civelière, qui leur avait été concédée par une décision de 1789 : on leur accorda tout ce qu’ils demandaient.




Place Louis XVI
Deuxième arrondissement. Paroisses de Saint-Clément et de Saint-Pierre.
Du cours Saint-Pierre au cours Saint-André.

En 1759, les habitants durent aliéner une maison pour faciliter la communication projetée de la Motte Saint-Pierre à celle Saint-André.

En 1765, on s’occupe du pavage, et du nivellement, pour se raccorder avec la rue Saint-Clément. En 1771, le sieur René-Louis d’Aux adresse une requête pour une maison sise