On a fait disparaître dernièrement les derniers vestiges d’arbres dont la plantation remontait à 1827.
Elle est citée à plusieurs reprises dans l’ouvrage de M. l’abbé Delanoue sur SS. Donatien et Rogatien, et est déjà ancienne.
Il y a aussi le passage du même nom, faisant communiquer cette avenue avec l’avenue Coquebert.
La rue, nouvellement ouverte, reçut ce nom en 1901 ; on a voulu rappeler le souvenir de l’architecte, né à Nantes, le 7 mai 1667, fils de Jean, sculpteur estimé et de demoiselle Barbe Quinault, sœur du poète de ce nom. Membre de l’Académie d’Architecture en 1719, il fut nommé, en 1728, architecte de l’Hôpital Général de Paris, où il mourut le 18 mars 1754. Parmi ses œuvres, on cite le Palais ducal de Nancy, la résidence de Wurtzbourg, le château de Lunéville, l’Hôpital des Enfants trouvés de Paris, et ici même la belle maison qui fait le fond de la place de la Bourse, entre les rues de la Fosse et Thurot. La rue, le quai et la petite rue du Marais ont porté jusqu’en 1818 ce même nom.
On aperçoit, au fond de cette rue, en venant de la rue Félibien, la petite chapelle de Toutes-Joies, où le service du culte est entretenu par le clergé de Saint-Similien.
Des escaliers, dont les habitants réclamèrent la disparition,