Rue de Beaumont.
Cette rue, qui va du boulevard de la Liberté à la caserne du Colombier, parallèlement à la rue d’Isly, doit son nom à la ferme de Beaumont, à laquelle elle conduisait autrefois. (Voir l’article précédent.)
Rue de Belair.
Elle longe au nord-est et à l’est la promenade de la Motte. Cette voie publique a reçu au XVIIe siècle le nom d’une maison de plaisance, « Belair », à laquelle elle conduisait, et dont les jardins la bordaient sur une partie de son parcours.
On y remarque : au no 1, l’Hôtel de la Préfecture ; – au no 5, la caserne du Bon-Pasteur, ancien couvent construit en 1750 pour servir d’asile aux filles repenties, et qui, à l’époque de la Terreur, fut converti en prison pour les femmes ; – au no 13, le monastère des Carmes, construction toute moderne, transformée aujourd’hui en école libre de garçons.
Du côté opposé de la rue de Belair, au no 2, s’élève le joli petit hôtel de la Caisse d’Épargne.
Rue et Pont de Berlin.
En 1726, cette rue, déjà figurée en projet sur le plan de reconstruction de la Ville, fut dénommée rue de Bretagne.
En 1769, on décida de lui donner, ainsi qu’au pont projeté à la suite, le nom de Duras, en l’honneur d’Emmanuel-Félicité de Durfort, duc de Duras, commandant en chef pour le roi en Bretagne, grâce aux bons offices duquel la Ville venait d’obtenir le rappel des membres de son Parlement, exilés depuis quatre ans pour avoir refusé de sanctionner un édit du roi qu’ils considéraient comme illégal.