Page:Perrault - Histoires ou contes du temps passé, avec des moralitez, 1697.djvu/175

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qu’on luy avoit oüy dire d’impertinences auparavant, autant luy entendoit-on dire des choses bien sensées & infiniment spirituelles. Toute la Cour en eut une joye qui ne se peut imaginer ; il n’y eut que sa cadette qui n’en fut pas bien aise, parce que n’ayant plus sur son aisnée l’avantage de l’esprit, elle ne paroissoit plus auprés d’elle qu’une Guenon fort desagreable. Le Roi se conduisoit par ses avis, & alloit même quelque-