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la fuite et arrive sur les terres du duc de Bourgogne ; son génie fertile en expédiens ; trait caractéristique de sa vie entière, 202. Son talent pour l’administration, 203. Son avidité pour l’argent, qu’il emploie à fomenter des intrigues ; arrivé à S.-Claude, écrit au Roi qu’il va faire la guerre au Turc avec le duc de Bourgogne, 204. Adresse à tous les évêques une lettre semblable, dans laquelle il se recommande à leurs prières, 205. Se remet entre les mains du seigneur de Beaumont, maréchal de Bourgogne ; est conduit à Bruxelles ; comment il y est reçu par la duchesse de Bourgogne, 206 ; puis par le duc, qui se rend auprès de lui ; demande des secours d’hommes et d’argent ; réponse du duc à cette demande, 207. Le Dauphin offre de pardonner aux ministres du Roi qui l’ont desservi, et de demander pardon lui-même, si on lui rend le Dauphiné et ses pensions, avec la liberté de vivre où il voudra, 208. Réponse du conseil du Roi à ces offres ; Louis, appuyé du duc de Bourgogne, renouvelle ses négociations, et brave en même temps l’autorité du Roi ; nomme le bâtard d’Armagnac gouverneur du Dauphiné, 209. Fixe sa résidence à Genep, 210. Va recevoir à Namur la princesse Charlotte son épouse ; est parrain de la fille du comte de Charolois ; se lie d’amitié avec ce prince, 211. Figure dans le procès du duc d’Alençon, 212. Cherche de toutes parts à emprunter de l’argent ; est refusé par le duc de Bretagne ; informe le Roi de la grossesse de la Dauphine, 213. Sa reconnoissance envers le duc de Bourgogne pour les fêtes magnifiques données à l’occasion de la naissance de son fils ; sa douleur de la mort de cet enfant, 214. Ses occupations à Genep ; il attire à sa cour les hommes renommés par leur esprit et leur instruction, 215. Consulte les astrologues et les nécromanciens ; reçoit des ambassadeurs du roi de Navarre, des Catalans et du duc de Milan, 216. Signe un traité avec ce dernier ; entretient sans cesse des intrigues à la cour de son père ; comment il cause la disgrâce momentanée du comte de Dammartin, 217. Situation de la France au dedans et au dehors, à son avénement au trône, 218. Lettre des ministres du Roi qui l’informent de la maladie de son père, 222. Il quitte Genep ; ordonne au maréchal de Xaintrailles d’aller prendre possession de la Guyenne en son nom ; se rend à Avesnes, où il reçoit les députés du parlement de Paris et le chancelier ; célèbre un service pour le repos de l’âme de Charles VII, 225. Se revêt de la pourpre ; fait un riche présent à celui qui lui a annoncé le premier la nouvelle de la mort de son père ; se rend à Reims ; comment il y est reçu ; y est sacré, 226. Accorde au duc de Bourgogne l’amnistie qu’il lui demande à genoux, sauf sept personnes, 227. Texte de l’hommage que lui rend ce duc comme vassal de la couronne ; se rend à S.-Denis ; souffre que le nonce du Pape lève l’excommunication que la cour de Rome prétend avoir été encourue par Charles VII pour l’établissement de la pragmatique-sanction ; fait son entrée à Paris, 228. Bouleversemens qu’il opère dans l’administration ; poursuit avec acharnement le comte de Dammartin, confisque ses biens, 229. Des hommes nouveaux qu’il emploie, 230. Expédie des commissions pour lever des taxes extraordinaires dans toutes les provinces ; révoltes qu’elles occasionnent, 231. Affecte de témoigner publiquement sa reconnoissance envers le duc de Bourgogne ; traite avec magnificence le comte de Charolois ; rend la liberté au comte de Sommerset, que son père avoit fait arrêter, 232. Traite en secret avec les Liégeois, et les encourage à renouveler leurs entreprises contre le duc de Bourgogne ; congédie le comte de Charolois, 233. Abolit la pragmatique-sanction ; en quoi il est joué par le Pape, 234, et trompé par l’évêque d’Arras, 235. Recon-