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on se sert surtout pour faire des lllets, et qui otfre lrols variétés. La fllasse la plus volstne de l’écorce ou de la moelle est la molns bonne ; la plus estimée est celle de l’entre-deux, nommée pour cetle raison mitoyenne. On place au second )

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À

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, rang le chanvre de Mylase (v, 29). Quant a la

  • grandeur, celui deltoséa (nr, 17 ; xvn, 3,7), dans

la campagne Sablne, égale la hauteur des arbres. “ Nous avons mentionné deux espèces de férule (xm, 42) parmi les végétaux exotiques ; on en mange la graine en ltalle ; cette graine se conflt, et mlse dans des pots elle se garde une année entière. On réserve pour cet usage les tiges supérieures et les ombelles de la plante. On appelle corymbla cette férule, et corymbes la partie que l’on conflt.

1 LVII. (x.) Les plantes de jardln sont sujettes aussi ù des maladies, comme les autres productions dela terre. En effet, l’oclmum (baslllc) en vieillissant se change en serpolet, et le slsymbrlum (xx, sl) en calamlnthe (mentlta toment osa, d’Urv.) La graine d’un vleux chou donne des raves, et réciproquement. Le cumln, sl on ne le sarcle, est tué par le llmodorum (2s) ; celui-cl a T une seule tlge, une racine semblable a un bulbe, et ne vient que dans un sol maigre. Le cumin F d’ailleurs est sujet à.la gale. Le basilic pallt au lever du Chien. Du reste, toutes les plantes jaunissent å l’approche d’une femme qui à ses règles 2 (xvn, 41, 6). Il se développe aussi des insectes : sur les navets, des moucherons ; sur le ralfort, des chenilles et de petits vers. Il en est de même pour la laitue et le chou ; ces deux plantes sont en outre exposées aux limaces et aux escargots. Le polreau a de plus des insectes, que l’on prend très-fscllement en jetant dessus de la ílente, parce qu’ils vont s’y fourrer. Sablnus Tiro, dans son gamm’ prœcipue usibus. Tria ejus ibi généra. imprimatur cortici proximum, aut medullœ : laudatissitna est e (medio, quan mess vocalur. Seconde Mylasea. Quod ad procerilatem quidam attinet, Roses sgri Sabiui arborum ) allitudinemawquat. Eemlœ duo généra in pèregrinis [ru¿ ticlbus diximus. Semen ejus in llslis cibus est. Conditur ) qnlppe, duratque in ureeis vel anni spatío. Duo ejus ge* nsrs z caules, et raoemi. Corynthiam ltenc vocaul, corytnbosque quos cond’unt.

I LVII. (x.) Morbos hortensia quoque sentiunt, sicut relique terrœ sata ; namque et ocimum senecla degénérat in serpyllum, et sisymbrium in calsmintliam. lit ex seutinc brassices veleris rapa liunt, alque invicem. Et neealur cumintlm sb limodoro, nisi répurgelur. Est autem unicsule, rsdice bulbo simili, non nisi ln solo graclli nascens. Alles privstlm cumini morbus scabiss. Et ocimum sub Genis ortu pal les cit. Omnia vero accessu mulleris mensl 2 trualis Ilavescunt. Beetiolsrum quoque geuera innsscuntur. Nspis culiees, rapltno emcœ, et vermieuli. Item › lsctueis et oleri : utrlsque hoc amplius, limaces et eo chleœ. Porro vero privstim snimalia. ques fseiliime stereore injecte capiuntur, condentia in id se. Ferroque non I

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traité De la culture des jardins, qu’il a dédlé il Mécène, .dit qu’il ne convient pas de loucher avec le fer la rue, la sarriette, la menthe, le basilic LVIII. Le même auteur, pour détruite lesl fourmls, qui ne sont pas le molndre lléau des jardins mal arrosés, recommande de boucher les pertuls des fourmilières avec du llmon marin ou de la cendre. Mais ce qui les détruit le plus et’ílcacement, c’est l’l=iéliotrepe. Quelques-nos pensent aussi que de l’eau où l’on a délayé de la brlque crue est contraire aux fourmls. On garantit les navets en les semant avec des gousses, et les choux en les semant avec le pois chlche, qui écarte les chenilles. Sl l’on a omis cette précaution, et-que les chenllles solentdéjà développées. le remède est de jeter dessus le suc de l’absluthe culte etdu sédum (xvm, 45), que d’aatres (tt) nomment alzoum (joubarbe), dont nous avons déjà parlé. St l’on sème lesgralnes humecteespréalablement avec le sue de sédum, on prétend

qu’aucun insecte ne se mettra dans les légumes qui en naîtront. On dit" encore que les légumrst seront préservés de tous les insectes, même des chenllles, sl on met dans un jardln, au bout d’un pieu, un crane de jument, non de cheval. On raconte aussi qu’une écrevisse de rlvlère suspendue au mllleu du jardin est un remède contre les chenilles. Il en est qui ’touchent avec des baguettes de cornouiller sauguin (xvt, sc) la plsutes qu’ils veulent préserver de ces animaux. I.es moneherons infestent surtout les jardins srrosés, s’tl s’y trouve quelques arbrisseaux, on les chasse en brûlant du galbanum. (xr.) Quant ù l’altération 3 que subissent les graines, quelques-unes se gardent mieux ; telles sont celles de la coriandre, de ls bette, du poireau, du cresson, de la moutarde, de la roquette, de la sarriette, et de presque toutes expedire tangi rulam, cuuihm, menton, ocimln, est Ssbiuus Tito in libro Gepuricon, quem llœeenslt dicavitr

LVIII. Idem contra lornicas, non minimum bortsrlml exitium, si non sint rigui, remedium monslrsrit, linnll marlnttm, aut cinerem, obturandis carnm forsmhibll. Sed efficacissime heliotropio herbs necantur. Qfliåflfl aqusm diluto lstere crude inimieam cis putsnt. flsptfll medicine est, siliquas una seri, slcut olerum eice : : enim erucss. Quo si omisso jam nat : est absinthii succns decocti inaperçus, et sedi, quam ll* aisoum vacant : genus hoc lterbse díximus. Semen olerum si suceo ejtts madefactum serstur, olera nulli snimibQ obaoxia futura trsdunt. ln totum vero nec cruels» U* pale imponantur in hortls usa capilis ex squíno pff’leminse dumtaxst. Adversus erucss etcancnul Invüt|l¢Q in medio ltorto sus pensum auxiliaire nnrrul. Sent F sanguines virgis tangent ea, qnœ nolunt bis ohsoxil ell-Inlsstsnt culices liortos rignos pmscipue. si sint stbusú aliqtm. Hi gsllnm aecenso fugsntur. (xt.) Nam permstationem fimlllllli attinet, qstibusdant et tb srmisas major est, ut mriantlro, ’l›etœ, |ofI’0›U§ W“"