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Une brigade de gabelle résidait an bourg. Une compagnie de 100 chouans, commandée en l’an IV par Gardais, de Candé, s’y recruta.

Maires : Juin, père, 1er messidor an VIII, † en janvier 1806. — Juin fils, 17 janvier 1806. — Mich.-Louis Elanchet fils, 10 septembre 1807. — De L’Esperonnière de Vritz, 12 octobre 1815, démissionnaire le 16 août 1830. — Alex. Gaudin, 26 août 1830. — Julien Pelé, 29 juin 1836. — Pierre-Jos.-Franç. Béziau, 18 juillet 1837, installé le 30, démissionnaire. — Jul.-Franç. Chevallier, 8 novembre 1841. — Heulin, 1865, en fonctions, 1875.

Arch. de M.-et-L. C 194 ; E 1024. — Arch. comm. Et.-C. — Mss. Valuche, à la cure de Candé. — Pour les localités, voir à leur article, le Breil, la Saulaie, Bourmont, la Censerie, Bennefray, etc.

Frélong, f., Cne de Chambellay.

Frémalière (la), Cne de St-Martin-du-F. — Femaleria XIe s. — Tenementum quod dicitur la Femelère XIIe s. — Le Fief-Malier ou Frémalière XVIIe s. (St-Aubin, Sacr., t. I. f. 141). V. L’Epinay, ci-dessus, p. 111.

Frémas, f., Cne de Ste-Gemmes-s-L. — Terra de Femart 1040 (Cart. du Ronc., Rot. 4, ch. 98-99). — Maresia de Femart 1189 (H.-D. B 31, f. 403). — Fermadus, riveria Femardi 1195 (Ib. f. 2). — Femart 1230 (St-Nic, Brionneau, f. 111). — Les marais de Fémar 1353 (G St-Laud). — En tête de la prairie que termine l’Île Chevrière, et dont un arrêt du 28 avril 1768 excluait les habitants d’Empiré. Il y existe un mur gallo-romain qui en part jusqu’à la levée du chemin de fer. — Le domaine appartenait dès le XIe s. à l’abbaye du Ronceray, sur qui il fut vendu natt le 12 avril 1791.

Frémelliére (la Basse-), f., Cne de St-Quentin-en-M.

Fremellière-Neuve (la), f., Cne St-Quentin-en-M.

Frémery, f., Cne de la Salle-Aubry, avec mln à eau , vendu natt le 27 ventôse an VI sur Boucault de Méliant.

Frémery, nom d’une famille de maîtres orfèvres de Saumur, pendant les XVIIe-XVIIIe s. — (Marin), qu’on voit établi en 1614, à Saumur, résidait en 1612 aux Ponts-de-cé. — (Jacques), est dit horloger on 1723. — (J...), arpenteur géomètre expert, à Angers, 1793 avait servi dans la guerre d’Amérique en qualité d’ingénieur-géographe.

Fremière. — V. la Touche, Cne de Faye.

Frémilionnière (la), Cne d’Angers, autrefois de la paroisse St-Samson, ancien logis, avec ferme dépendant du temporel d’une chapelle de son nom et vendu natt le 10 février 1791.

Fréminière (la), cl., Cne de Beauvau.

Frémion (le), f . Cne de St-Clément-de-la-Place. — Fremyoulx 1595. — Frémyous 1515. — Fremiaulx 1642. — Fourmion 1676 (Et.-C.). — Anc. logis appartt aux XVI-XVIIe s. à la famille de Domaigné. Martin de D. en 1599, 1640, Jacq. de D. avec sa femme Renée de la Courant, 1643. Louis de D. 1665, 1676, y résident.

Frémon, nom d’une famille d’horlogers protestants, originaires de Bruxelles et établis à Saumur

durant tout le XVIIe s. — Simon F. habite Saumur dès avant 1600 et y est inhumé le 16 août 1624. — Jacques F., maître fondeur, 1685, est sans doute de cette famille.

Frèmond (Jcan-Pierre-Pascal-François), né le 7 juillet 1764 à Craon, licencié en théologie, nommé après son ordination, grand vicaire de l’évêque d’Angers, quitta ce poste pour celui d’aumônier des Incurables. Il était particulièrement lié avec l’abbé de l’Epée, suivit ses leçons à Paris et en rapporta le premier enseignement aux dlles Blouin, V. ce nom. Chanoine, puis doyen (20 décembre 1777) de St-Martin d’Angers, il fut déporté en Espagne en septembre 1792. Au retour, il établit avec l’abbé Meilloc, dans un appartement de l’Evêché, un Séminaire, dont il était à la fois professeur et économe et dont il devint supérieur en 1818. 11 y mourut le 18 avril 1831, âgé de 88 ans.

Frémondaie (la), f., Cne de la Ferrière.

Frémonderie (la), h., Cne de St-Jean-de-L. — V. aussi la Fromenderie.

Frémondière (la), f., Cne de Durtal — Medietiaria de Fremondière 1346 (H. D. B 46). — En est sieur Jean de Feuquerolles 1650. — Dans un champ en dépendant, dit de la Goupillère , au S sur le bord du Loir, certains vestiges ont fait croire à l’existence d’anciens bains romains ; — f., Cne de Freigné ; — f., Cne de la Jumellière, anc. dépendance de la terre de la Brinière dont elle fut démembrée au XVIe s. et constituant plus tard une tenure noble dépendant de la Fautrière ; — h., Cne de Landemont, avec anc. château non loin du bonrg, dont il ne reste plus que quelques murailles de clôture ; — f. et min à eau, Cne de Neuvy ; — anc. chât, sur un haut mamelon, au bord d’un ruiss., dominant tous les alentours. Il ne reste plus du manoir rectangulaire, — debout encore au milieu du XVIIIe s. avec pont-levis et flanqué de quatre tours rondes, — qu’une cave voûtée, avec entrée ogivale, une masure du XVIIIe s. qu’on prétend être la chapelle, et quelques arbres de l’avenue. En dépendaient au XVe s., outre le moulin, l’Epinay, le Plessis-Sorin, le Grand et le Petit-Noyer de la Hervourie. La terre relevait du Lavouer. — En est sieur Jean de la Fremondière, 1405 ; — Jean de Cierzay, 1466, 1486, Olivier de C., son fils, mari d’Antoinette de Meaulne, sur qui elle est saisie et adjugée en 1504 à René de la Jumellière ; — n. h. Raoul Surguin 1558 ; — Jacq. de Villamont, V. ce nom, mari de sa petite-fille, Jacqueline Bayn ; — Henri-Philippe de Villamont, qui vend la terre en 1655 à Artus Chabot, mari de Cath. Legras ; — André Ch., avocat en Parlement, mari d’Anne de Charnières, de qui l’acquiert le 5 décembre 1713 Georges Gourreau. chan. honoraire de St-Pierre d’Angers. — Après lui en 1757 Charles Poisson de la Fautrière. — Un ruiss, en prend le nom, qui, né près la Poitralière, sépare la Cne de celle de Saint-Quentin, coule du S. au N. et s’y jette dans le Jeu sous le moulin ; — 2,800 mèt. de cours ; — h , Cne de St-Hilaire-du-B. — La Frémoncière (Cass.).

Frémonniére (la), cl., Cne de Chalonnes-