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GAC G.... (P...). — Ces initiales sont celles de l'auteur d’une Description de la ville et de l’Election de Saumur, dont le Mss. est conserve à la Bibliothèque de Tours (Mss. 1136) et daté de 1722, avec une Carte de la même Election. Un second exemplaire en existe à la Bibliothèque Nat. (Oratoire n° 3).


Galbard (François), né à Maxières en 1754, syndic de la paroisse en 1788, membre du Directoire du District de Gholet en 1790, juge de paix du canton de Maulévrier en l’an V, maire de Gholet du 8 nov. 1808 au 14 avril 1815, élu conseiller général le 30 sept. 1814, donne sa démission en 1822 — et meurt à Gholet le 8 oct. 1824.


Gabardière (la), f., cne de la Chapelle-du-Genêt; — f., cne de Chemillé; — f., cne du Fief-Sauvin. - Anc. fief, dont est sieur Jean de Daillon 1411, Hardi de la Roche 1547, messire Julien Gharette 1632, Thoinnet de la Turmelière 1785. Le tenancier avait l’obligation de recevoir les criminels arrêtés par les officiers du commandeur de Villedieu, et, après les avoir gardés au plus un jour et une nuit, de les faire conduire en la ville du Petit-Montrevault jusqu’à l’église Ste-Catherine. — Il devait de plus à Noël une paire de gants blancs au seigneur de Ghemillé. – M. Lebeuf y signale des restes de substructions gauloises.


Gabelinière (la), f., Cne de la Comuaille.

— La Gerhelinière (Et. -M.).

Gabelle (la), h., c°« de Pamay, avec auberge, complètement incendiée le 6 janvier 1872. Gabet, moulin au bourg de Cheffes, sur la rivière de la Sarthe. Il appartenait au seigneur de Gheffes, mais le seigneur de Viviers avait le droitd’y prendre le 1/4 de la mouture de tous les blés avec toutes les folles farines éparses autour des meules, et aussi tous les vieux matériaux qu’on en relevait lors des travaux de restauration, il y prenait de plus tout le poisson blanc péché aux portes de la chaussée, qui ne valait pas 4 deniers tournois la pièce, et celui-là même, en le payant un denier, — toutes les anguilles aussi, excepté le franc pimpenean. Avant de tirer l’engin hors de l’eau, on le devait secouer par trois fois, et les poissons, restés entre les verges du bouton et la toile de l’engin, appartenaient au même seigneur.

GablUard, f., c»« du Louroux-B.

Gablllards (les), f., c"« de Longue. Gablaiére (la), I., c»« de Somloire. — Le ruiss. qui vient des prés de la G. 1415 (G Gure). ~ Domaine an xviii» s. des Ursulines d’Angers. Gabolssiéres (les), h., c»« d’Ecuillé. — La Gahossière (Et.-M.).

Gabolt, f., c" de Chigné ; = Oe Petit-), f., €"• de Chigné.

<(a6orea«t. — V. le Port-Gaboreau. Gabortale (la), f., c»« du May. — Gabortet (Gass.).

Gaborj (le), m’» à eau, c"» de St-LaurentdU’Motay, — Le moulin de G. 1697. Gabery (.••). prêtre, Angers, s’occupait de mécanique et s’y était fait une réputation de « grand artiste. » Il a inventé en 1768 « un < moulin d’une nouvelle construction, qui peut « tourner et moudre sans eau ni vent avec le « secours d’un cheval. » Il le soumit a|i Gonseil de ville, qui sur le rapport d’une commission lui accorda un terrain pour en faire l’expérience. Elle ne parait pas avoir abouti (BB 122).

— On lui doit un Manuel utile et curieux sur la mesure du temps, contenant des méthodes très-faciles pour pouvoir par soimême t i® régler parfaitement les montrest etc. ; i® trouver avee précision Vheure du soleil sur un cadran ordinaire, au clair de lune, etc. (Angers, Parisot, 1770, in-12). Gaberj (Jean), tisserand» né au Pin-en-M., prend les armes le 13 mars 1793 avec Cathelineaa, qu’il sert à la fois comme secrétaire et comme aidede-camp, est blessé à la Châtaigneraie, prend part au combat de Martigné-B., est blessé au combat de Gholet, tout près de d’Elbée, qui le choisit avec le frère de Gatbelineau, pour l’accompagner et commander les soldats de la grande armée réunis à celle de Gbarette. Ses blessures l’obligèrent à rentrer dans soi pays, dont il fut nommé maire le 23 septembre 1814. En 1815 il était des premiers rendus au rassemblement de Jallais. — Démissionnaire en 1830, mort le 28 janvier 1841. Gttbrie (la), f., e» de Chigné. — Le lieu de la G. aultrement Clos-le-Compte 1617 (G Gure). — La Cabrie (G. G.). — Vendue nat’ sur Pays de Bouille le 2 thermidor an IV. Gabriellerie (la), cl., c«« d’Andard ;^f., c««  de Carbay ; «=» terres, c"« de St-yTean-derla-C. Ciaborean, c^* de Seiches. — On y exploitait en 1649 une perrière dont la pierre fut employée pour le pont de Durtal.

GAeherie (la), b., c°* de Vemantes, CMkehet, m’» à eau, c»« de Chemillé, dès 1540 (G 105, f. 165VO).

CMkeketlére (la), c»* d’Andard. — Terra de la Gasehetière 1280 (Gbap. St-MaimbeuO-GAeketlére (a), h., c"* d*Angrie. — La Gaziottière xvii* s. (îlss. Valucbe). — La Gagiotière 1673 (Et. -G.). — Tout près, à travers les champs cultivés et le long de deux baies parallèles, apparaissent, bien visibles encore sur le parcours d’une centaine de mètres environ, les restes de l’ancieMie voie romaine d’Angers à Rennes. Les sillons des chars y sont profondément indiqués dans le roc, longeant la rive droite de l’Erdre, que le chemin franchissait au Gué d’Availle, V. ce nom, sur un petit pont reconstruit au Moyen Age et détruit vers 1850. Il en reste quelques ruines. — En 1632 François Aubert, tanneur, habitant du hameau^ y fonda par testament une chapelle, dont la premiôre pierre fut posée le 11 mai par Gharles d’Andigné, sieur d’Angrie. Jean Hoquehan, de la Valuchère, y fit ajouter un porche Aabroise Pinmrt,