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PREMIERE PARTIE

lent cheval de promenade pour le printemps et l’été, un cheval de chasse très résistant pour l’automne, et un cheval d’école agréable à monter l’hiver.


II
Nourriture du cheval.

Je nourris copieusement mes chevaux et leur donne surtout beaucoup d’avoine : douze litres par jour. Cela les rend énergiques, et je ne trouve jamais qu’ils le sont trop.

Je donne peu d’avoine le matin, pour ne pas charger l’estomac de l’animal, et je le nourris fortement le soir, parce que c’est le moment où il est le plus tranquille. N’étant pas tourmenté, il mange lentement et mâche mieux ses aliments, qui, par conséquent, lui profitent davantage.

Je distribue mes douze litres d’avoine de la façon suivante : deux litres le matin, quatre à midi et six le soir. L’avoine du matin est donnée au moins deux heures avant tout travail, afin qu’à ce moment le cheval ait l’estomac vide. Dans le même but, je prends toujours la précaution de le faire attacher haut pour qu’il ne puisse manger sa litière.

Une demi-heure après le travail, je fais distribuer un quart de botte de foin par cheval, puis à midi on