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POSITION DU CAVALIER.

Tout homme peut-il devenir un beau et élégant cavalier : sans hésiter, je réponds : Non !

L’élève qui a commencé à monter sous la direction d’un bon professeur, qui a travaillé consciencieusement, qui s’est soumis à trotter sans étriers pendant quelques mois, à qui on aura fait monter des chevaux vigoureux et parfois difficiles, sans qu’ils soient pour cela dangereux, celui-là arrivera forcément à être bien placé et solide à cheval.

Il aura la tête libre et aisée, de manière à pouvoir constamment la mouvoir sans gêne et en tous sens : il la portera haute dans les allures ordinaires et le saut : un peu baissée, le menton se rapprochant légèrement de la partie supérieure du sternum dans les allures vives.

Son regard sera mobile et jamais fixé sur un point quelconque, de façon qu’il embrasse tous les objets qui l’entourent. Le cavalier pourra, par suite, se rendre compte de tous les embarras et obstacles qui peuvent se présenter.

Il aura le cou dégagé, les épaules bien tombantes, et évitera de les contracter, comme on le fait trop souvent.

Ses bras tomberont naturellement jusqu’aux coudes, qui seront appuyés au corps. Il apportera la plus grande attention à tenir toujours les coudes près du corps et à ne les en écarter sous aucun prétexte. Ce n’est qu’à cette condition que la main pourra être légère. Or la légèreté de main est absolument indis-