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DEUXIÉME PARTIE.

II

Travail rapproché, marche en avant.


J’abandonne la longe et je tiens le cheval par le filet que j’ai d’abord passé par-dessus sa tête. Je remplace la chambrière par la cravache, et je me sers du filet et de la cravache exactement comme j’ai fait de la longe et de la chambrière.

Étant à main gauche, le cheval au mur, je me place près de son épaule gauche. De la main gauche, je tiens l’extrémité des rênes du filet[1] Dans cette même main se trouve la cravache que je dissimule le long de ma jambe, de façon que le cheval ne puisse la voir. De la main droite, je saisis alors les deux rênes de filet près de la bouche et en dessous du menton[2]. Puis je fais quelques pas en avant. Si le cheval suit mon mouvement, je le caresse ; si, au contraire, il refuse d’avancer, ma main gauche passe derrière mon dos et le touche près des sangles avec la cravache. Assez généralement le cheval neuf refuse d’abord d’avancer et a besoin du coup de cravache[3].

  1. Il va sans dire que tous les effets sont inverses si l’on est à main droite.
  2. Voir planche I.
  3. Généralement la cravache suffit. Certains chevaux cependant refusent de se porter en avant, surtout si l’on demande