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. AUD..’AUF, , a5

comédies, suivies d’Kssais poétiques ;.8°’Une traduction des livres.dc Cicéron De Senectuie et de Amict’tiâ.

AUDOUL (Gasp.), avocat, né en Provence, mort en T691.

— Traité de l’origine de la Régale, et des causes de son établissement. Paris, Collombat, 1708, in-4.

Ouvrage i-are, qui doit sa célébrité a la censure qu’il a encourue pur bref de Clémput XI, du 18 janvier 1710. liiog. Univ.

AUDOTJY (. J. Clém.). Mémoire sur la classificatïondesmédicaments.Pam/CroH/lebois, 1822, in-8, 1 fr.

AUDOYER. Traité de la méthode américaine, ou l’Art d’apprendre à écrire en peu de leçons ; précédé de quelques détails sur les méthodes anciennes et nouvelles, taut en France qu’en Angleterre. Paris, l’Auteur, passage de l’Opéra 1S26, iu-4 de 20 pag., 3 fr.

AUDRA(l’abbé), prof, d’histoire à Toulouse, mort en sept. 1770. — Histoire générale à l’usage des collèges’, depuis Charlemagne jusqu’à nos jours. (« Extraite de l’Essai de’Voltaire). Tome Ier et unique. Toulouse, Dalles, 1770, ïh-12.

Ce volume devait être suivi d’un second, mais celui-ci ayant été condamné par un mandement de l’archevêque de Toulouse, fit éprouver A son a « tcurdes persécutions qui le firent tomber malade, et causèrent sa mort. Barb.

Les auteurs de ia Biographie universelle disent .qu’un ouvrage, sous le nom de Messanec et intitule Recherches sur la population des généralités d’Auvergne, de Lyon, dc Rouen, etc., Paris, 176G, in-4 » est le fruit des loisirs de l’abbé Audra et de ses liaisons avec : .JÏ : de La Mîchaudière, intendant de Lyon. D’un autre coté, Beg’uillet, dans son Traité de la Connaissance générale des grains, tom. II, pag. 704, assure qu’un magistrat a bien voulu nous donner cet excellent ouvrage sous le nom de M— Messance. Ne peut-on pas, d’après ces détails, regarder ut. de La Micliaudtùrc comme le principal’auteur de ces Recherches ? Griinm partage son opinion. Toy. sa correspondance, première partie, tom. V, pag.’î 16.Barb,

AUDRAN (Prosp.-Gab.), né à Paris, en. : .., mort en la même ville, le 2.3 juin 1819..’.'. :

— Grammaire arabe, en tableaux, a d’usage des.étudiants qui cultivent la langue hébraïque, par P.-G. A, Paris, Delalain, 1818, in-4i 6 fr.

’.— Grammaire hébraïque, en tableaux. Sec. édit., par P.-G" ; A. Paris, Delalain iSiSj in-4, 6 fr. —

La première édition est de 1S00. AUDRAS, aut. dram. Abbé (!’) Pellegrin, vaud. Yoy.Tonn.NAY.,

— Ayant-postes (les), ou l’Armistice, vaudeville aneedotiqne en i acte. Paris, Chollct, au îx(iSoi), in-8, i.fr.

Avec Tonrnay et Vjal.

AUDRKIJS’(l’aube Yv.-Mai-.), mort en octobre iSob.’

— Apologie de la Religion, contre les prétendus philosophes. Par., an vi (i 797), in-8. —Discours prononcé à l’occasion duseiT ment civique. Paris, 1790, in-8.

’— * Importance (de l’) de l’éducation publique, et de son influence sur toute la vie. Paris, 1798, in-S.’

— Mémoire à l’Assemblée nationale sur l’importance de maintenir les lois qui organisent le culte catholique. 1792, in-8. —Mémoire sur l’éducation nationale française. Paris, 1790, in-/(.

—— Recueil dc discours propres à la jeunesse, dont le but est dé former le citoyen par les principes de la morale et de.la religion. Paris, 1790, in-12, 2 fr. 5o c.

Yv.-51. Audreîù est encore auteur de quelques Rapports aux assemblées dont il a fait partie. Diogr. Univ.,’

AUDRIETTE. * Matinée (la) du comédien de Persépolis, proverbe en i acte. Arnst. et Paris, Caiïleau, 1782, in-S.’

AUFFRAY (J.), économiste, né à Paris, en 1733.

—Considérations sur les manufactures dans 3es ; villes maritimes et commerçantes.///, ?, 1768, in-8. ; r

— Discours adressé’à l’académie de Metz, sur les avantages que le patriotisme a retirés des sciences économiques, pour la réception 4e ; l’auteur. P « 7-is, 1767, 111-8..

—* Entretiens de ïpéricïès et de Sully aux Champs-Elysées sur Tedministration. Par., Costard,.i,’]i’j6,.m~S.

Cet ouvrage est attribué à J. Auffray ; niais on le croit plus positivement de Lahmdc. Voy. la table de la nouv. e*dii. du Dictionnaire des ouvrages anon., cl pseudon. de feu A.-A. Barbier ;  :

—* Idées patriotiques sur la nécessité de rendre la liberté an commerce. Lyon, 17G2, in-S.

-.— Louis Xlï, surnommé le Père du peuple, dont le présent règne nous rappelle le souvenir ; avec notes. Paris, Costardi, 1775, in-S. —.

—* Luxe (le) considéré relativement à la population etàréconomie.L ; *o ; ?, 1762, 111-8.

—Vues d’un politique (Raoul Spifame) du

xyie siècle sur la législation dé son.temps,’ avec des observations également propres à réformer celle dc nos jours. Amsterd— et Paris, C.-J.-C. Durand, 1775, in-8.

, C’est’un extrait fait avec goût de l’ouvrage de R. .Spifame, avocat du seizième siècle’, intitulé : Dicoearclu’oe lîenrici régis christtanissimï Progymnadiiuita.

— Auffray débuta dans la littérature ; en 1753, pav des Réflexions sur l’imprimerie et’la littérature, insérées dans le Mercure de France, qui donnèrent lieu à une