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On a pensé que la plupart pourraient bien avoir la même origine que les aérolithes ; cependant la puissance du vent est bien suffisante pour balayer, à la surface de la terre, des amas de substances diverses, et pour les emporter à de grandes hauteurs dans les airs. À l’appui de

Fig. 39. — Grain.

cette dernière opinion, on cite un fait assez curieux, arrivé en Perse. Non loin du mont Ararat, au mois d’avril 1827, il tomba une pluie de grains qui, en quelques endroits, couvrit la terre d’une couche de 16 centimètres d’épaisseur. Les moutons en mangèrent d’abord, et