Page:Rosny aîné - Le Cœur tendre et cruel, 1924.djvu/27

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— Oui, affirma-t-elle. Vous pensez beaucoup. Mais il ne faut pas vous surmener. Il faut vivre.

— Je vis ! déclara-t-il avec un soudain enthousiasme. Je suis né pour l’action… Je suis sportif !

— Charles m’a même dit que vous êtes très fort…

Elle ajouta, comme si elle avait mesuré cette force :

— C’est beau d’être aussi fort que ça.

— J’épaule et je lance cinquante kilos du bras droit.

Marie montra par son air vague qu’elle ignorait cette langue.

— On fait comme ça, dit Georges en prenant un coupe-papier sur le guéridon.

Il mit le coupe-papier par terre, le saisit d’une main saccadée, le porta à l’épaule et