Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair, la corruption ; mais celui qui sème pour l’esprit moissonnera de l’esprit, la vie éternelle.
Comme la justice tend à la vie, celui qui poursuit le mal tend à sa mort.
Quiconque commet, de propos libéré, une mauvaise action donne des arrhes à la destruction éternelle, et ne peut prévoir d’avance où ce marché funeste le conduira.
Parce que la sentence contre les mauvaises œuvres ne s’exécute pas immédiatement, le cœur des fils des hommes est plein d’envie de faire le mal.
Chaque fois que l’homme approuve mentalement un acte ou une idée, il s’y associe et participe dès lors au jugement éternel que mérite cet acte ou cette idée.
Le sage cherche la cause de ses malheurs en lui-même, mais le fou, qui s’ignore, la cherche partout ailleurs.
Plus la conception qui domine une vie est élevée, mieux
