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L’ARBRE


 
L’arbre, dont on fera des planches,
Est vivant ; il lève ses branches
Comme de grands bras vers les cieux ;
Avec un murmure joyeux
Il agite son beau feuillage
Où l’oiseau plus joyeux que sage
En chantant viendra se poser ;
Il donne à la terre un baiser