Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome IV, 1831.djvu/123

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trer à la salle du chapitre dont les verroux fermaient au cadenas. Elle brisa alors une vitre à l’ogive du cloître, et réussit après s’être écorché les mains, à ouvrir la croisée et à sauter dans le jardin ; la porte du fond de l’église y donnait, mais c’est en vain qu’elle essaya de l’ébranler, elle erra dans l’allée de maronniers avec humeur. La lune était brillante, la nuit claire et fraîche ; Rose n’avait pas même un schall, mais elle ne pensa pas un instant à en aller chercher un, on l’eût rencontrée peut-être et empêchée de redescendre.

Il y avait deux heures environ qu’elle marchait pour se réchauffer ; accablée de lassitude, elle se laissa