Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 1.djvu/274

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

nelle stérilité, s’élèvent des végétations luxuriantes qui semblent braver ces fureurs plus ou moins bien endormies.

C’était sur un de ces foyers mal éteints que la dive avait fixé son autel solitaire. Ignorant le voisinage de l’Éden, dont l’accès facile pouvait échapper à de longues explorations et n’être découvert que par une circonstance fortuite, elle avait préféré aux divers anneaux de la longue chaîne volcanique rivée depuis des siècles autour des débris de sa race infortunée, celui qui lui rappelait ses dernières af-