Page:Say - Petit volume contenant quelques aperçus des hommes et de la société, 1818.djvu/43

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

son mieux, être clair et franc, parcequ’on a pour juge le public impartial, et la postérité qui l’est encore plus.


N’avez-vous point de bonnes raisons à donner contre votre antagoniste ? tirez-vous d’affaire par un trait d’esprit, (si vous pouvez). Avez-vous tort ? donnez-lui un ridicule. — Voilà un précepte abominable. — J’en conviens. — Pourquoi le donnez-vous ? — Parcequ’il n’apprendra rien aux coquins et qu’il émousse leurs armes.


Règle générale : l’homme qui comprend une plaisanterie, a de l’esprit. Entend-il la plaisanterie ? il en a encore davantage.