Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Hugo, Pagnerre, 1865, tome 2.djvu/218

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ANTONIO.

Fi ! qu’il est prodigue de sa langue !

ALONSO, à Gonzalo.

De grâce, épargne-moi.

GONZALO.

Soit ! j’ai fini, mais pourtant…

SÉBASTIEN, bas à Antonio.

Il va encore parler.

ANTONIO, bas à Sébastien.

Un bon pari à faire ! Qui de lui ou d’Adrien chantera le premier ?

SÉBASTIEN.

Ce sera le vieux coq.

ANTONIO.

Ce sera le jeune coq.

SÉBASTIEN.

Allons ! que parions-nous ?

ANTONIO.

Un éclat de rire.

SÉBASTIEN.

Je tiens.

ADRIEN, à Alonso.

Quoique cette île semble déserte…

SÉBASTIEN, riant

Ha ! ha ! ha !

ANTONIO, à Sébastien.

C’est bien, vous avez payé.

ADRIEN, à Alonso.

Inhabitable et presque inaccessible…

SÉBASTIEN, devançant Adrien.

Pourtant…

ADRIEN, à Alonso.

Pourtant…