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procès-verbaux


SÉANCE DU 2 MAI 1878.


Présidence de M. Aymard.

À l’ouverture de la séance, M. le Président annonce qu’une partie des allocations demandées par lui au Conseil général en faveur de la Société ont été accordées, et que dorénavant, grâce à la sollicitude du premier corps électif de notre département, la Société a devant elle un avenir de prospérité.

M. le Président fait ensuite part du projet de M. Bardoux, ministre de l’Instruction publique, qui proposait, dans une réunion des Sociétés savantes à la Sorbonne, d’organiser un congrès scientifique international, pour le mois d’août 1878. M. Aymard exprime le désir que, si le projet de M. Bardoux est mis à exécution, MM. les membres de la Société préparent des travaux pour ce congrès, de manière à y occuper dignement une place.

M. le Président rappelle qu’en juin 1878, doit avoir lieu, à Paris, un concours général de bestiaux. « Il est d’usage, dit M. Aymard, de désigner pour ces concours des délégués, afin de prouver aux éleveurs qu’on s’intéresse à leurs progrès. » M. le Président se propose comme délégué et demande qu’un des membres de la Société veuille bien s’adjoindre à lui.

M. Couderchet, vice-président du Comice agricole du Puy, annonce qu’il ira à ce concours avec dix-sept bêtes et que, sur ses instances, la Compagnie du chemin de fer P.-L.-M. a concédé de grands avantages aux exposants. En effet, jusqu’à ce jour, les exposants de bestiaux des concours régionaux, étaient admis à la faveur du demi-tarif ; mais ils étaient obligés de payer, au départ, la totalité des frais de transport de leurs bestiaux et se trouvaient ainsi exonérés de la totalité au retour. Il en résultait un grave inconvénient, car si les exposants perdaient ou vendaient des bestiaux en route, ils ne profitaient pas de la totalité du demi-tarif. La Compagnie du chemin de fer, sur la demande de M. Couderchet, s’est décidée à ne prélever que le demi-tarif, pour l’aller et le retour.