Page:Sue - Les mystères de Paris, 1ère série, 1842.djvu/275

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tre d’école en regardant fixement le jeune homme.

— Ce sera de sa faute… — dit celui-ci avec un geste significatif. — Eh bien ! ça vous convient-il ?

— Vous sentez bien que je ne puis pas vous répondre avant d’avoir tout examiné par moi-même, c’est-à-dire avec l’aide de ma femme ; mais si tout ce que vous me dites est exact, cela me semble bon à prendre tout chaud… ce soir.

Et le brigand regarda fixement Rodolphe.

— Ce soir… impossible — répondit froidement celui-ci.

— Pourquoi, puisque le bourgeois ne revient qu’après-demain ?

— Oui, mais moi, je ne puis pas ce soir…

— Vraiment ? Eh bien ! moi, je ne puis pas demain.

— Pour quelle raison ?

— Pour celle qui vous empêche d’agir ce soir… — dit le brigand en ricanant.

Après un moment de réflexion, Rodolphe reprit :