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LES VACANCES.

du coucher. Quand elle fut dans son lit : « Je vous en prie, papa, dit-elle, restez-là jusqu’à ce que je sois endormie. Quand je m’endors avec ma main dans la vôtre, je rêve à vous ; et alors je ne vous quitte pas, même la nuit. »

M. de Rosbourg se sentait toujours doucement ému de ces sentiments si tendres que lui exprimait Marguerite ; il était lui-même trop heureux de voir et de tenir son enfant, pour lui enlever cette jouissance dont il avait été privé si longtemps. Aussi, devant cette tendresse extrême, devant l’affection si vive de sa femme, devant la tendresse passionnée et dévouée de Paul, il ne se sentait plus le courage de continuer sa carrière de marin, et de jour en jour il se fortifiait dans la pensée de quitter le service actif et de vivre pour ceux qu’il aimait. L’éducation de ses enfants, l’amélioration du village occuperaient suffisamment son temps.