Page:Tissot - L onanisme - Dissertation sur les maladies produites par la masturbation, 4e edition, Lausanne, 1769.djvu/271

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Mais que ces deux derniers cas n’inspirent pas trop de sécurité, il en est contre lesquels les meilleurs remèdes échouent ; celui que M. Hoffman rapporte[1] en est un exemple} & l’on doit d’avance donner aux malades l’avis qu’il donnoit au sien ; c’est que, sans une longue persévérance dans l’usage des remèdes, on ne doit en attendre aucun effet, ou plutôt, dans ce cas où le régime est l’essentiel, ce n’est souvent qu’en l’observant longtemps qu’on peut éprouver un soulagement sensible. Si l’on emploie des remèdes ils doivent être fondés sur la même indication que le régime. Il n’y a pas long-temps que j’ai vu une saignée assez abondante emporter le mal. Les poudres nitreuses, la limonade, les esprits acides, les laits d’amandes peuvent être d’usage.

M. Hoffman employa pour le masturbateur qui, après avoir quitté ses infamies, tomba dans des pollutions, la poudre suivante.

    eu d’autres pour qui cet expédient a été inutile. L’on a l’obligation à M. Ziegler, Médecin à Vinthretour, d’avoir imaginé une machine dont il m’a envoyé un modèle qui m’a paru propre à remplit son but.

  1. Cas. 102.