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ZOLA, DUMAS, MAUPASSANT

truite précisément par cette sensualité des plus grossières et des plus bestiales qui apparaissait à l’auteur, dans ses récits antérieurs, comme le phénomène le plus essentiel de la vie. Cette fois la sympathie de l’auteur se porte vers le bien.

La forme, belle déjà dans le premier récit, est poussée ici à un degré de perfection si élevé, qu’aucun prosateur français ne l’a encore atteint, à mon avis. De plus, et surtout, l’auteur aime réellement et avec ardeur la famille de braves gens qu’il décrit, et il déteste profondément ce mal grossier qui détruit le bonheur et la tranquillité de cette famille et de l’héroïne du roman.

C’est pourquoi tous les événements et tous les personnages de ce récit sont si présents à la mémoire : la mère, faible, bonne, déjà à son déclin ; le père, noble,