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APPENDICE

lent qu’elles se produisent, et c’est par ce même progrès que pourront se faire des changements ultérieurs. L’homme aimera-t-il davantage son prochain, dans l’avenir ? C’est ce que nous ignorons. Ce que nous savons, c’est que la nature humaine ne peut être changée en un jour, comme le rêve Tolstoï. C’est pure chimère.

Voyez-vous, quand je vois un homme d’un aussi grand et réel talent dépenser ses dons en des rêveries qui nous font regretter le style imagé et limpide des romans auxquels il doit sa véritable gloire, je ne puis m’empêcher de songer à cette admirable lettre que Tourguéneff lui écrivit de son lit de mort :


« Cher Lev Nicolaiévitch,

» Je ne vous ai pas écrit depuis longtemps,